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Pourquoi les locataires des terres publiques doivent-ils se regrouper ?

Voilà une question qui mérite réflexion, tout le monde le sait : l’union fait la force !

Comment affronter seul les nombreuses préoccupations qui nous concernent en milieu forestier. On veut la protection des paysages, avoir des chemins carrossables et sécuritaires, le respect de la qualité de l’eau de nos lacs et ruisseaux, le respect de la règlementation environnementale, s’entendre avec le milieu autochtone sur l’utilisation et le partage du territoire, pratiquer nos sports favoris comme la chasse, la pêche, la randonnée, la cueillette de petits fruits, la motoneige, explorer en véhicules tout terrain,  assurer l’accès pour tous à des coûts raisonnables et bien vivre à 150%  la tranquillité en pleine nature. C’est impossible d’accomplir tout cela seul comme utilisateur des terres publiques.

La seule façon efficace d’influencer un tant soit peu tous ces points, est de se regrouper au sein d’organisations locales, régionales, provinciales et nationales.

Les associations locales comme les associations de secteurs ou de lacs sont nécessaires afin d’assurer ensemble les besoins locaux comme l’entretien et la sécurité des chemins forestiers. Au Québec les villégiateurs dépensent près de 8M$ annuellement afin de mettre en commun les budgets nécessaires à l’atteinte de ce but important. Dans notre province, la réparation d’un ponceau, d’un pont ou la réparation majeure d’un bout de chemin se réalisent avec l’aide financière des MRC, municipalités ou gouvernements et pour de tels projets communautaires il faut que les demandeurs fassent partie d’un organisme dûment enregistrée, un individu, seul ne peut même songer à obtenir l’aide financière des instances impliquées.

Au sein de telles associations locales, des services communs sont rendus disponibles comme la surveillance du secteur, l’offre d’échange d’équipements ou un service de débarcadère communautaire. Un villégiateur seul, pourrait difficilement pourvoir à ces besoins utiles et même essentiels dans certains cas.

La planification et l’exécution des travaux forestiers sont un autre aspect où les représentants des détenteurs de baux de villégiature et d’abris sommaires doivent être présents aux tables locales de gestion des ressources et du territoire (TLGIRT) dirigées par les MRC ou municipalités afin de faire part des besoins et préoccupations des villégiateurs en matière de protection des paysages, de sécurité lors de l’exécution des travaux forestiers, de tranquillité, de prévention de l’érosion vers les ruisseaux et les lacs, de construction de nouveaux chemins ou au manque d’entretien des chemins et de valider les types de coupes forestières planifiées. Pour faire partie de ces TLGIRT, tous les délégués doivent représenter une catégorie d’utilisateurs et personne ne peut y participer sur une base individuelle.

Faire partie d’un regroupement comme le RLTP prend tout son sens lorsque les compagnies forestières décident de venir couper les arbres  dans votre secteur car leurs représentants sont présents aux tables locales de gestion des ressources et du territoire.

Que dire maintenant des revendications légitimes des autochtones sur l’utilisation d’un territoire qui historiquement au Québec, n’a jamais été cédé. Le RLTP a mis sur pieds une équipe afin d’étudier les traités déjà signés et qui ont force de loi comme la convention de la Baie James et du Nord Québécois avec les Cris et les Inuits du Nord-Ouest et celui avec les Naskapis du Nord-Est, la Paix des Braves.

Depuis 2004, des négociations de nation à nation ont court sur le projet d’entente nommée l’Approche Commune avec les Innus aussi appelés Montagnais du Nitassinan. Le comité scrute tous les détails qui sont disponibles afin de bien informer les villégiateurs sur ce qui pointe à l’horizon pour le Saguenay-Lac-Saint-Jean et la Côte-Nord.  Elle concerne des droits éventuels sur un vaste territoire que les Innus appellent le Nitassinan. 

Déjà 4 articles ont été publiés par le Comité des Affaires Autochtones sur ce sujet et sont disponibles pour les membres du RLTP en visitant le http://www.rltp.qc.ca/ dans la section « Comités de travail du RLTP » et la sous-section « Comité des affaires autochtones », voici donc un autre avantage de faire partie d’un regroupement national comme le RLTP.

Une autre raison importante de se regrouper est quand vient le temps de négocier avec les instances politiques. Dans certaines circonstances pour corriger une situation problématique pour les locataires des terres publiques, nous devons faire modifier une loi ou un règlement, il est alors très important d’avoir la force du nombre. Il faut se rappeler, qu’un membre représente un vote. Il faut se donner la force de représentation nécessaire pour influencer nos élus de tous les niveaux.

Finalement, un groupe comme le RLTP se doit d’offrir des avantages pour ses membres en négociant avec des fournisseurs sélectionnés des offres de rabais intéressants. Mentionnons Essor Assurances qui offre des tarifs très compétitifs, AirMédic qui octroie des escomptes de 25% sur les tarifs réguliers, à cela s’ajoute plusieurs fournisseurs régionaux qui offrent des escomptes intéressants pour les membres du RLTP.

Pour terminer, se regrouper au sein du RLTP offre la fierté d’appartenir à un groupe qui se voue bénévolement depuis plus de 27 ans à garantir l’accès au territoire public à toutes les classes de la société Québécoise.

Au RLTP, vous pouvez faire la différence !

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