Par LOUIS GAGNON
CHEVREUIL
Les grattages : sont-ils bien compris ?
De nouvelles observations intéressantes pour les chasseurs…
Signe évident du passage d’un mâle chevreuil, la découverte d’un ou de plusieurs grattages suscite l’excitation du chasseur. L’avènement des caméras de surveillance toujours plus performantes et à plus bas prix nous a permis d’en apprendre plus sur le sujet. Voici un long article qui vous expliquera comment tirer profit de cette signature…
MARK RAYCROFT
Un rappel
Après une vingtaine d’années à courir derrière les traces et signes laissés par de gros bucks à l’aide de caméras de surveillance, je n’ai toujours rien trouvé d’aussi mystérieux et excitant que la découverte d’un gros grattage frais en plein coeur de mon territoire. Cette excitation, la plupart des chasseurs et des guides que je côtoie, la partagent. Trois raisons simples justifient cet émoi qui dans certains cas peut friser l’euphorie. D’abord, un grattage de bonne taille est majoritairement fait par un buck dominant et mature. Deuxièmement, ce dernier, à l’occasion, revisitera ce grattage pour le rafraîchir ou lire les informations laissées par d’autres mâles du secteur à l’intérieur d’un délai assez court. Finalement, ces gros grattages ont tendance à attirer les autres bucks du secteur.
Ce long paragraphe introduisait mon article sur les grattages que j’ai écrit il y a plus de 18 ans dans une revue de chasse québécoise. Je le ramène comme introduction car ça démontrera l’apport des nouvelles connaissances acquises durant la dernière décennie sur le sujet et les réajustements quant aux techniques de chasse à préconiser pour en tirer avantage. Aujourd’hui, près de 20 ans plus tard et les 3 fameuses raisons énumérées précédemment dans l’introduction sont jusqu’à un certain point erronées.
Sa signification
Les signes comme les grattages sont une extension de l’animal. Olfactifs et visuels, ces derniers rappellent aux autres chevreuils (pas juste les bucks) que le marqueur est passé et va possiblement repasser plus tard. Ce mode de communication entre les chevreuils fonctionne à l’année longue quoique son summum coïncide avec l’approche du pic du rut, ce qui porte à croire que le message change au courant des saisons. De par ces faits, les gros grattages sont généralement faits par toute la gamme des bucks d’un secteur dont font partie aussi les mâles dominants. Les grattages frais sont très attirants pour les chevreuils passant très près incluant les subordonnés. Comme résultat, les secteurs de grattages bien maintenus naturellement et à l’occasion artificiellement peuvent devenir un centre d’activité important pour les chevreuils durant la saison de chasse. Dans ce sens, je dois faire une mise en garde de base quant aux possibilités de mélanger certains grattages qui n’ont pas de valeur avec ceux de vrais bucks aux comportements de rut évidents.
Les vrais grattages actifs sont souvent visités par plusieurs bucks différents et peuvent devenir un centre d’intérêt important durant la période de chasse.
Les tendances
Lorsque le rapport des sexes dans la population de chevreuils est naturellement bien balancé, l’activité de grattage commence vers la fin septembre et s’amplifie à son maximum durant les 10 premiers jours de novembre. La densité de chevreuils au km2 et la pression de chasse font aussi varier l’intensité des visites et les heures d’achalandage.
Voici sommairement les grandes lignes. Dans l’ouest canadien, en Alberta dans un secteur forestier où j’étais l’unique chasseur sur quelques dizaines de km2, j’ai photographié jusqu’à 13 bucks différents sur le même grattage et aucune femelle. La plupart des grattages étaient à plus de 90 % du temps visités par des mâles de tous âges confondus mais majoritairement des mâles matures avec très peu de jeunes bucks.
En Saskatchewan, sur notre pourvoirie et quelques autres secteurs de d’autres pourvoyeurs, les grattages sont visités par plus de mâles que de femelles et plus de matures que de jeunes bucks. Par contre, notre pression de chasse modérée sur la strate de mâles de 3.5 ans et plus a créé un engouement important pour le grattage chez les très jeunes bucks et les bucks d’âge moyen. De plus, quelques femelles visitent presque tous les grattages. En Ontario sur un conglomérat d’environ 3000 acres d’agro-forestiers dont plus de 2300 acres sont sous aménagement et gestion QDM améliorée (récolte de mâles de 3.5 ans seulement, récolte de femelles, aménagement de champs nourriciers sérieux et contrôle intense de la prédation), nous notons des activités de grattages ressemblant en tout point à la Saskatchewan. En comparaison au Québec, sur nos terres sans aménagement particulier en forêt de feuillus, où l’on pratique la philosophie QDM depuis plusieurs saisons, nous avons photographié à plusieurs occasions des grattages visités par six bucks différents dont quelques matures mais beaucoup plus de femelles qu’ailleurs visitent nos grattages. Toujours au Québec sur une petite terre de 150 acres en milieu agro-forestier qui ressemble à tous les points de vue au territoire du chasseur commun québécois; certaines années se terminent sans grattage et durant les années de fortes productions de glands de chêne; quelques grattages de petites tailles visités par un ou deux bucks font leur apparition en bordure de la chênaie tard en saison. À Anticosti, curieusement notre record est de seulement quatre bucks différents. En contrepartie, nous avons photographié souvent de un à deux jeunes mâles avec peu de nouvelle visite dans la plupart des cas où la pression de chasse est élevée et où le rapport des sexes est débalancé en faveur des femelles.
« C'est souvent le constat du Québec; quelques petits grattages très loin l'un de l'autre et sans réelle valeur de chasse car ce sont des grattages de jeunes bucks de 1.5 ans. »
C’est ici que je commence à vous parler de mes petites découvertes. Ça fait déjà près de 20 ans que je place des caméras de surveillance sur mode photo sur des vieux grattages de l’année précédente mais au printemps. J’ai vite remarqué un achalandage intéressant sur ces derniers par différents chevreuils mais sans savoir évidemment s’il s’agissait de nouveaux bucks, d’anciens bucks et même à l’occasion de femelles selon la qualité de la photo et l’angle de l’animal car les panaches n’étaient pas encore commencés à pousser à ce moment-là. Ce n’est qu’il y a 6 ans que j’ai commencé à mettre toutes mes caméras en mode vidéo pour essayer de mieux comprendre la dynamique des comportements de migrations printanières et des grattages. À ce moment-là, les études énonçaient toujours que les bucks déposaient des odeurs sur les grattages via des glandes produisant des hormones au niveau de la tête mais principalement à la base des bois au niveau du front, des glandes orbitales, nasales et finalement buccales.
Bucks déposant leurs odeurs sur des branches au-dessus d’un grattage à différentes périodes de la saison.
Plus de lecture
Étant donné l’avantage territorial que je dispose; restant au milieu de nos terres, ayant accès à différents types d’habitats dans deux provinces limitrophes (Québec et Ontario) et certaines ayant des aménagements de qualité et des ratios M:F avantageux, c’était assez facile d’y consacrer une quinzaine de caméras à l’année en débutant dès le début de la migration printanière. Rapidement, avec l’accumulation de vidéos, ce qui me sautait aux yeux fut le comportement de mâchouillage de la majorité des chevreuils sur les branches surplombant les vieux grattages. Aucun chevreuil, buck ou femelle, ne grattait le printemps mais la grande majorité « mâchouillaient » la branche ou les feuilles naissantes sur la branche. Pratiquement aucun ne semblait intéressé à passer la branche sur le coin de ses yeux ou de ses narines. J’en conclus qu’il se passait quelques choses d’intéressant au niveau de la bouche (dans la bouche).
En lisant abondamment des études scientifiques sur le chevreuil, la communication hormonale et surtout sur les mammifères en général, j’ai finalement dérivé ma lecture vers la production d’hormones provenant des nombreuses glandes buccales de tous les mammifères en général. Je vous résume l’essentiel. Les mammifères ont presque tous sans exception des glandes productrices d’hormones au niveau de la bouche sous la langue et sur les parois intérieures des joues. Des gros mammifères comme le chevreuil produisent plus d’un litre de salive par jour. La salive produit les liquides nécessaire à la digestion, produit également des anti-bactéries, des coagulants contre les blessures aux gencives et aussi des hormones qui sont uniques à chaque individu. Ce sont en quelques sortes des cartes d’identités différentes pour chaque chevreuil. C’est la même chose chez les humains où d’ailleurs certains systèmes de sécurité de reconnaissance d’individu utilisent la reconnaissance salivaire comme carte d’identité car elle est plus facile à identifier pour chaque individu et est pratiquement impossible à copier donc plus sécuritaire qu’une empreinte digitale ou la lecture de l’iris d’un oeil.
Cette caractéristique du système hormonal buccal est à la base du maintien des grattages par le dépôt d’hormone sur les branches surplombant les grattages mais aussi et surtout toutes les branches stratégiquement pendantes un peu partout sur le territoire des chevreuils.
Pour quelques instants, revenons à la théorie décrite par plusieurs études mais qui ont pour la plupart toujours été réalisées en milieux contrôlés en enclos ou encore observées par des caméras en mode photo et presque toujours en trop petit nombre pour tirer des conclusions claires.
Voici ce qu’on observait en général. Lorsqu’un mâle mature approche un endroit propice pour laisser ses messages olfactifs, il suit une séquence bien documentée qui pourrait ressembler à ceci: le mâle va d’abord déposer ses senteurs provenant de ses glandes frontales, pré-orbitales, nasales et également celles provenant de sa salive sur une branche surplombant directement le site. Tout de suite après, il débute le grattage en question. Après avoir dénudé le sol sur une surface assez circulaire d’une grandeur qui varie selon la dominance et l’agressivité du buck, il piétinera son grattage avant d’y déposer d’autres odeurs hormonales. Plus le grattage est imposant plus le mâle est agressif et dominant. Finalement, il joindra ses pattes arrières et frottera vigoureusement ses glandes tarsiennes avant d’uriner sur ces dernières. L’urine après être entrée en contact avec ses glandes, tombe au sol pour imprégner le grattage de l’odeur du mâle.
Mâle adulte urinant sur ses glandes tarsiennes au-dessus d’un grattage en plus de déposer ses odeurs sur les branches surplombantes.
De nouvelles découvertes
En contrepartie à cette définition, voici mes résultats obtenus sur les aires d’études décrites au début de l’article dans 4 provinces à des densités de chevreuils variées, des habitats différents et des ratios mâle/femelle bien balancés jusqu’à des rapports des sexes débalancés en faveur des femelles à raison de 5-6 femelles adultes par mâles de 1.5 ans et plus.
Dans mes études, seulement une visite de mâles sur 12 se termine par une pause « pipi ». Seulement un mâle sur 15 semble vraiment se concentrer à mettre des odeurs provenant des glandes pré-orbitales ou frontales. 13 séquences de mâles sur 15 démontrent que le mâle en action dépose des odeurs de salives en mâchouillant la branche ou le feuillage. Ça me pousse à croire que la théorie existante fut élaborée à partir d’outils non adéquats comme les caméras de surveillance sur mode photo et dans des habitats contraignants comme les enclos. On concluait les explications en faisant des associations non prouvées comme le fait de capter à l’occasion une photo d’un buck urinant et en voyant que près de 100% des mâles en rut ont des glandes tarsiennes ouvertes et remplies d’urine; automatiquement on concluait que tous les bucks urinent et grattent lors de la visite du grattage. Ce qui est près de 90% faux.
Simplement logique
On peut presque dire la même chose des hormones provenant des glandes pré-orbitales. L’utilisation de salive serait beaucoup plus appropriée. Dans ce sens, tout comme l’urine, la composition chimique de la salive des grands mammifères renferme majoritairement les mêmes composés d’une espèce à l’autre. Donc tout comme l’urine, votre propre salive déposée sur une branche surplombant une surface de terre dénudée devrait suffire à attirer un buck, ce qui n’est malheureusement pas le cas mais lorsque le grattage est bien disposé dans quelques secteurs précis; ça peut s’avérer vrai.
La très grande variété d’intensité de grattage selon une multitude de paramètres laisse présager une dynamique de grattage très complexe qui a plusieurs fonctions. Cette nécessité de gratter est reliée à la communication entre les individus principalement des mâles tant et aussi longtemps que le sexe ratio reste convenable. Mes résultats additionnés à ceux des autres études semblent indiquer que les femelles visitent les grattages dans des populations au rapport des sexes débalancé en fonction des femelles. L’explication est simple. Dans ce type de population qui couvre une très grande majorité de l’aire de distribution du chevreuil au Québec, le manque flagrant de mâles matures sur le terrain force les femelles à se mettre à la recherche de ces derniers à l’approche de leur cycle d’ovulation. Quoi de mieux que faire une visite aux différents grattages environnants pour s’enquérir des mâles présents dans les environs et leurs signifier son état physiologique.
Pour que vous compreniez bien la signification des grattages, les messages que les chevreuils y laissent et y reçoivent, l’importance des classes d’âges et la fréquentation et finalement la localisation, nous avons choisi de vous mettre un condensé de plusieurs mois d’observation sur un grattage situé à la sortie d’une zone de friche humide qui donne accès à des terres agricoles.
Maintenant que vous avez lu et surtout vu les vrais comportements des chevreuils sur les grattages, ça ne sert à rien selon moi de réorienter la théorie vers des croyances différentes ou nouvelles si on n’en connait pas la signification. Plus encore, si l’on sait que les odeurs les plus importantes proviennent de la salive et si on sait en plus que le simple fait de dégager de la terre meuble sous une branche pendante suffit à attirer un chevreuil; peut-on en tirer avantage pour la chasse?
Revenons à la chasse
À mon avis et celles de plusieurs autres guides, ce comportement typique du cerf de Virginie est l’une de ses plus grandes faiblesses par rapport aux chasseurs. En effet, pour chasser efficacement les mâles matures, il faut les repérer et monter sa stratégie en fonction de leurs mouvements. Les grattages avec les frottages sont les deux éléments les plus efficaces pour localiser un gros mâle sans l’avoir vu. Une fois localisé, plusieurs techniques de chasse peuvent être mises en œuvre pour atteindre votre objectif ultime.
Il vous importe donc d’essayer de savoir d’où proviennent le ou les mâles qui ont fait les grattages. Vous voulez apprendre la destination future de ces derniers et finalement pourquoi cette ligne de grattage fut-elle disposée à cet endroit. À partir de vos observations et réponses, il vous sera possible d’évaluer vos chances qu’un mâle adulte repasse de nouveau pour refaire ses grattages. De toute manière, comment voulez-vous chasser à bon vent si vous ne savez pas par où votre chevreuil viendra? On en revient encore et toujours aux fameuses zones de repos des bucks matures.
Pour le moment, la technique la plus facile consiste à simplement s’embusquer à bon vent à portée d’arme d’une ligne ou d’un grattage en particulier. Outre le vent qui demeure la préoccupation majeure, la seule précaution consiste à choisir une voie d’entrée discrète qui vous évite de laisser des odeurs inutilement sur les lieux environnants le grattage en question pour éviter d’aviser tous les chevreuils du secteur de votre intrusion. Je le répète encore, éviter de prévenir les chevreuils de votre présence demeure le facteur clé. Cette manière de faire m’a rapporté passablement de succès et déployée avec intelligence et précaution, elle peut rapporter des dividendes intéressants pour le chasseur à l’arc, à l’arbalète ou à la poudre noire. Ce n’est quand même pas la méthode la plus efficace. La raison majeure se situe au niveau du contrôle de ses odeurs. En effet, j’ai remarqué que beaucoup de bucks matures ont tendance à contourner les grattages frais pour sentir de loin si un autre mâle y est passé pour déposer ses odeurs. De cette manière, un buck d’expérience peut sauver de l’énergie et du même coup débusquer un chasseur s’il y a lieu.
À force de chasser et étudier ces lignes de grattages directement ou indirectement avec des caméras, j’ai remarqué que rares sont les mâles qui revisitent et regrattent tous les grattages d’un secteur donné. En réalité, lorsqu’un mâle se déplace de son site de repos à son garde-manger qui est souvent le même que celui des femelles ou des autres mâles environnants, il passe par un secteur souvent commun aux autres chevreuils environnants et assez près du site de nourrissage. Selon son humeur, il peut décider de visiter tous ses vieux grattages et ceux des autres entourant le site de nourriture ou encore ne toucher que quelques grattages selon les stimuli du moment. Dû à ce fait, la technique de l’affût près d’un grattage perd de son lustre si vous n’êtes pas convaincu de la fraîcheur du grattage. Pour éviter de perdre une journée à surveiller un grattage inactif, je vous suggère, lors de votre départ, de mettre à l’aide d’une branche sèche, quelques feuilles et débris sur le grattage que vous chassez si vous ne possédez pas de caméras de surveillance. De cette manière, vous saurez à votre retour le lendemain si ce grattage est toujours activé.
Pour le chasseur à la carabine, il est beaucoup plus prolifique suite à une prospection sérieuse de cartographier mentalement ou sur papier tous les grattages et lignes de grattages dans un secteur donné et ainsi répondre aux questions suivantes: d’où viennent ces bucks et où vont-ils? Pour y répondre, vous devez connaître où sont les secteurs les plus « sales » de votre forêt qui seront probablement les sites de repos et ensuite les secteurs de nourrissage comme les champs sauvages ou agricoles ou encore les jeunes coupes forestières. Comme mentionné précédemment, les gros mâles ont tendances à gratter beaucoup plus sous le couvert de la nuit, par conséquence, je favorise les grattages les plus éloignés du site de nourriture.
Contrairement à la technique de l’affût près d’un grattage particulier, dans ce cas, je choisirai un site d’affût qui couvre une plus grande distance et qui entrecoupe plusieurs lignes ou grattages. Vous pouvez vous positionner en bordure d’un vieux chemin forestier ou d’une ligne électrique là où plusieurs lignes de grattages les coupent perpendiculairement. Le but est simple, vous désirez augmenter vos chances qu’au moins un mâle mature entrecoupe votre champ de vision durant les heures légales de chasse. De cette manière, comme votre affût est plus éloigné des grattages, vous diminuez le risque d’être senti par le ou les mâles qui utilisent le secteur. De plus, comme l’utilisation intensive d’une ligne de grattage ne dure que deux ou trois jours seulement et qu’à l’occasion il peut être difficile de juger de la fraîcheur d’un grattage, vous conviendrez avec moi qu’en chassant plusieurs grattages ou lignes différentes au même moment, vous courez la chance d’avoir au moins une ligne active.
En conclusion pour ce long article; rien n’est clair lorsqu’on parle de chasse aux chevreuils et surtout aux mâles matures. S’il n’y a pas de buck dans votre secteur, rien ne marche. Si il y a quelques bucks tous âges confondus, vous devez au moins savoir comment réagir à la découverte de grattages pour en tirer avantage.
Des bucks qui disparaissent à l'ouverture
Même si la tentation est considérable de s’asseoir en bordure d’un grand champ vert suite à la photographie d’un super buck, je vous suggère fortement de vous éloigner du site alimentaire pour tenter de couper les sentiers menant au site de repos. Les deux bucks de la séquence vidéo ci-dessus étaient réguliers comme une horloge mais à 2 jours de l’ouverture, ils sont disparus de jour et sont devenus nocturnes dans le champ.