ORIGNAL

Par </br>MARCO CHABOT*

Par
MARCO CHABOT*

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3 sons essentiels à connaître

Il est de plus en plus difficile pour les chasseurs de faire approcher un orignal à portée de tir. Selon vous quel est le meilleur son d’orignal à utiliser pour le convaincre de faire le pas fatal? Dans cet article l’auteur identifie trois sons d’orignaux qui sont essentiels pour augmenter vos chances de succès.

Contexte

Depuis l’année 2000, le nombre d’adeptes de la chasse à l’orignal au Québec a connu une croissance fulgurante de l’ordre d’environ 50 %. En effet, le nombre de permis vendus en 2000 était de 123 370 alors qu’en 2022, il y a 179 522 permis qui ont été délivrés[1].

La montée de la popularité de la chasse à l’orignal, l’amélioration des techniques, de la technologie et des produits dans le domaine font en sorte que les chasseurs sont plus actifs et qu’ils se rendent plus profondément dans l’habitat de l’orignal. Avec le temps, l’orignal se frotte donc à davantage de chasseurs bien outillés et il accumule de l’expérience qui attise sa méfiance et l’incite davantage à façonner son instinct de survie. Comme je me plais à dire depuis quelques années, je suis d’avis que l’orignal est de plus en plus éduqué et se méfie davantage des chasseurs.

Par conséquent, le chasseur doit faire preuve d’ingéniosité pour tirer son épingle du jeu. De mon côté, j’utilise différentes imitations sonores afin de persuader l’orignal que je ne suis pas un chasseur mais bel et bien un autre orignal. Mais avant de vous révéler la nature de ces sons, je vous repose une seconde fois cette question : selon vous quel est le meilleur son d’orignal à utiliser pour le convaincre de faire le pas fatal?

[1] Vente de permis de chasse à l’orignal par zones, publié par Forêt, Faune et Parcs. Gouvernement du Québec, publié le 17 décembre 2021. https://mffp.gouv.qc.ca/faune/statistiques/vente-permis-orignal.jsp

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Manger

Un orignal adulte doit ingurgiter des dizaines de livres de nourriture dans son estomac quotidiennement. L’orignal utilise ses babines et ses dents pour récupérer et mâcher des feuilles, de l’herbe, des plantes, des fougères, etc. afin de s’alimenter plusieurs heures par jour. Il va même jusqu’à utiliser ces incisives pour couper les bourgeons sur une branche ou pour soutirer l’écorce d’un jeune érable ou d’un jeune tremble avant de broyer le tout entre ses molaires. La beauté de la chose c’est que cette activité provoque des bruits sonores qui sont reconnus par tous les orignaux. Un orignal qui entend un autre orignal manger des feuilles n’a même pas besoin de l’apercevoir pour figurer qu’un congénère herbivore s’alimente dans le coin. Bref, pouvez-vous imaginez un seul instant à quel point le fait d’entendre un autre orignal manger, en toute quiétude, peut être rassurant pour un autre orignal?

En 2019, je guidais un chasseur très sympathique. Il n’avait encore jamais vu de mâle de sa vie. Donc l’objectif était bien sûr de réussir à lui faire récolter son premier « buck » orignal. Je l’ai amené dans un endroit où il y a toujours des orignaux mais il est extrêmement difficile d’y marcher sans les effrayer. Il y a énormément de feuilles et de branches sèches au sol sans compter la multitude de petits érables qui y poussent sur lesquels nos bottes et nos genoux se frottent régulièrement de même que sur les nombreux sapins déracinés. J’avais prévenu mon chasseur d’être patient car nous allions progresser très lentement. Durant, ce déplacement, j’ai imité un orignal qui s’arrête fréquemment pour manger des feuilles. Au bout d’une heure, après avoir parcouru environ 500 mètres, j’aperçois un mâle devant nous à environ 100 mètres. Celui-ci a la tête levée, les oreilles et les yeux orientés dans notre direction. Je parle à mon chasseur et je lui demande tout faiblement s’il voit la tâche noire que je pointe avec mon doigt. Il me répond « oui ». À mon tour, je lui réplique : « ben tu viens de voir ton premier « buck » à vie ». Tout excité, l’homme tente de se précipiter pour s’accoter sur un arbre et faire feu mais je réussis à le retenir et je lui demande de ne pas bouger sinon le mâle risque de déguerpir. L’animal n’est pas bien positionné et la distance de 100 mètres ne facilite pas les chances de faire mouche dans la très petite partie visible de la zone vitale. J’avise mon chasseur qu’il va réussir à récolter ce mâle mais seulement dans 30 minutes et que d’ici là, il devra tout faire ce que je lui dis et surtout me faire confiance. Il accepte avec un peu de réticence.

L’auteur qui prend des feuilles dans ses mains pour les broyer et imiter le son d’un orignal qui mange.

Donc je me remets à manger des feuilles sur place sans avancer. Parfois, je fais un léger pas du coté droit et j’examine les obstacles au sol entre moi et notre cible. Parfois, je fais doucement un pas du côté gauche pour tenter d’identifier un trajet sans obstacle de ce côté aussi. Pendant les 25 minutes qui suivent, qui apparaissent une éternité pour mon chasseur impatient, le mâle observe et écoute nos moindre faits et gestes sans broncher. Il faut aussi dire que, pendant ce temps, un second mâle est apparu tout juste à côté de lui. Ce deuxième mâle est légèrement plus petit mais nullement inquiet par notre présence car il ne fait que manger. Puis finalement, l’orignal baisse la tête pour aller chercher des feuilles avec sa gueule. Dès cet instant, j’ai dit à mon chasseur : « Ça y est ton « buck » est mort ». A partir de ce moment nous avons progressé lentement vers les orignaux tout en mangeant des feuilles. Bien sûr j’ai pris le parcours le moins accidenté que j’avais préalablement identifié. Rendu à 10 mètres, le plus petit des deux a été le premier à offrir tout son flanc. Alors que celui légèrement plus gros était environ à 12 mètres mais il mangeait derrière un sapin. Le chasseur a opté pour celui mieux placé pour loger un projectile mortel. Cela avait pris exactement 30 minutes pour approcher les orignaux tout en mangeant des feuilles : comme si nous étions un membre de leur famille qui s’était tout bonnement invité à la même table pour souper.

François Ménard est heureux d’avoir récolté son premier mâle à vie, alors que le guide a imité un orignal qui mange des feuilles pendant 30 minutes avant d’avoir cette bête à portée de tir.

La façon d’imiter un orignal qui mange est assez simple. Il s’agit de reproduire la mastication des feuilles avec sa main. Je prends une branche d’arbre à quelques pouces avant sa base. Je ferme légèrement la main sur la branche puis je tire ma main jusqu’à l’extrémité, arrachant les feuilles aux passages. Comme un orignal qui passe la branche entre ses lèvres. Ensuite, je broie les feuilles en fermant et en ouvrant ma main à plusieurs reprises sur les feuilles pour imiter une bouche qui mâche la verdure. Parfois, j’ajoute quelques sons de mastication, ou un sapement de langue ou je fais un léger bruit de succion avec ma propre bouche pour imiter un orignal qui se délecte ou qui se liche les babines. En ce qui concerne manger des bourgeons, il s’agit de casser de petites branches et d’ajouter de légers bruits avec la bouche de mastication ou de sapement de langue. Je recommande aussi le port de gants très minces ce qui réduira la propagation d’odeurs sur la végétation et qui protégera vos mains des blessures (voir la vidéo ci-dessous).

Comment «manger» des feuilles

Les meilleurs moments pour reproduire cette imitation s’appliquent pratiquement à toutes les situations entre le 1er septembre jusqu’à la mi-octobre. Personnellement, j’imite un orignal qui mange chaque fois que je me déplace en forêt. L’utilisation de ce son est extrêmement efficace pour rassurer toutes les bêtes qui se situent à proximité afin d’éviter qu’elles se sauvent, pour les approcher et souvent pour les persuader de venir à notre rencontre. Remarquez que plus la saison avance, moins il y aura de feuilles, de fougères ou de plantes que vous pourrez utiliser. C’est à ce moment que vous pouvez brasser des branches et en cassez quelques-unes ici et là. Selon moi, dans des conditions idéales, un orignal est capable de distinguer le son d’un orignal qui mange sur environ 150-175 mètres.

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Les ébats amoureux
autour d’une souille

Pour ceux qui ne le savent pas, la confection de souilles fait parti du rituel amoureux des orignaux durant le rut de l’orignal. Pour le mâle la souille agit comme aphrodisiaque pour séduire les femelles. Si le mâle est accompagné par une ou des femelles et qu’elles sont suffisamment avancées dans leur ovulation, elles iront jusqu’à tasser le mâle de la souille pour s’y coucher à leur tour et pour s’imprégner de ce parfum. Par ailleurs, les femelles peuvent aller jusqu’à se battre pour avoir la chance de se vautrer dans le trou. Si le mâle est seul, la souille devient alors sa carte de visite puisque les femelles pourront rechercher l’auteur grâce aux odeurs laissées partout où il se sera déplacé par la suite.

Ça fait longtemps que je crée moi-même mes propres souilles pour attirer les femelles et surtout pour provoquer les mâles dominants des environs. Toutefois, depuis environ 5 ans, j’utilise les souilles d’une toute autre façon. Permettez-moi de vous raconter deux récits pour expliquer comment j’exploite les effets sonores d’un orignal qui fait une souille.

Je marche en forêt avec un chasseur et je lance des appels de femelle et de mâle. J’ai enfin une réponse, environ 1 heure avant la fin de la journée. Le mâle répond sans cesse et s’approche. J’installe le chasseur et je lui indique qu’il dispose de 3 corridors de tir et de se tenir prêt. Malheureusement, le mâle arrête son approche et cesse de répondre à environ 100 mètres. Je continue les mêmes appels pendant quelques minutes mais aucune réaction. Tout d’un coup j’entends une femelle à notre gauche. Elle est à environ 225 mètres du mâle. Sans hésiter, je décide de compétitionner contre la femelle en utilisant une imitation plus persuasive. C’est alors que je me suis mis à imiter tous les bruits sonores d’un couple d’orignaux qui s’émoustille autour de la construction d’une souille. Je tape mes pieds sur le sol. Je dégarnis le sol. Je cogne ma palette d’orignal par terre. J’émets des vocalises de mâles et des plaintes courtes de femelle. Je casse des branches. Je fais du « rattling ». Je continue sans relâche pendant plusieurs minutes. Parfois, j’arrête quelques secondes pour reprendre mon souffle et pour écouter. Puis je recommence ma mise en scène nuptiale. Quelques minutes passent et je n’ai toujours rien entendu alors je m’approche de mon chasseur et je lui demande s’il a entendu quelque chose de son côté. Il me répond : « oui, c’est très faible mais le mâle approche tranquillement ». Il n’en fallait pas plus pour que je me remette à creuser ma souille. Après environ 15-20 minutes, le « buck » s’est présenté à 13 mètres de mon tireur.

A
Ajoutez le texte de votre infobulle ici
B
Ajoutez le texte de votre infobulle ici

L’auteur qui frappe sa corne au sol, afin d’imiter les bruits des ébats amoureux d’un couple d’orignaux autour de la souille qu’il est en train de reproduire (A). Il n’hésite pas aussi à insérer des craquements de branches pendant qu’il reproduit l’effet sonore de la confection d’une souille (B).

Lors du deuxième récit, une chasseuse m’accompagne sur un flanc de montagne. On se déplace. J’imite un orignal en train de manger des feuilles et je lance des appels de mâle et de femelle. Bien honnêtement, je porte davantage mon attention sur notre droite car la visibilité est meilleure. Si bien, que je néglige de regarder à notre gauche de temps en temps. Ce qui devait arriver arriva. Un beau mâle se lève à notre gauche, à environ 30 mètres, et se sauve. L’orignal couché s’était laissé approché mais dès qu’il a vu que nous étions des chasseurs il n’a pas fait ni une ni deux pour s’enfuir. Désespoir. Je n’étais vraiment pas fier d’avoir manqué l’opportunité de faire récolter ce beau mâle.

Après m’être calmé, j’ai décidé d’utiliser la technique de chasse à l’approche en imitant un couple d’orignaux et en effectuant une demi-lune autour de l’endroit où je considérais que le mâle s’était enfui. Plusieurs minutes plus tard, après avoir parcouru quelques centaines de mètres, on entend un mâle faire du « rattling » dans notre dos. On se retourne et on voit un arbre bouger sous l’impact des cornes à environ 150 mètres. Lorsque le mâle arrête, on peut seulement apercevoir une palette de son panache. J’installe ma chasseuse pour qu’elle puisse s’appuyer sur un arbre et lui montre les potentiels corridors de tir. Le mâle ne bouge plus et, pendant plusieurs minutes, mes appels ne le convainquent pas de venir plus près. À un moment donné, je me dis que je dois être plus convaincant. Alors je débute mon imitation d’un ébat amoureux autour d’une souille. Je me cache derrière un gros sapin et je me mets à gratter et à taper le sol de mes pieds. Je lance des plaintes courtes de femelle et des rots de mâle. Je casse des branches. Je frappe ma corne par terre. Je disperse de l’urine dans les airs. Je frotte ma palette sur des branches. Bref, je donne tout ce que j’ai à donner comme on dit. Enfin, l’orignal avance en diagonale de quelques mètres vers la droite, sans doute pour tenter de mieux voir. Moi je me tasse légèrement du côté gauche. De sorte que le gros sapin ne permette pas à l’orignal de me distinguer clairement. Puis, je continue ma mise en scène. Après quelques minutes, l’orignal avance quelques pas en diagonale vers la gauche pour s’offrir un autre angle de vue. Moi je me tasse vers la droite pour être mieux caché par le sapin. Pour conclure cette histoire, le mâle s’est approché en diagonale à deux autres reprises dans l’espoir de voir le couple d’orignaux qui se trémoussait autour d’une souille mais, rendu à la 4e fois, le mâle n’était plus qu’à 25 mètres et « BANG »… la madame était contente. C’était le même mâle qui avait pris la fuite plus tôt.

Lucie Turpin pose fièrement avec l’orignal qu’elle a récolté après que l’auteur ait réussi à piquer sa curiosité en construisant une souille.

Dans le premier scénario, nous avons réussi à persuader le mâle de venir malgré la femelle qui gémissait à proximité. Dans le second récit, même s’il nous avait vu et s’était enfui préalablement, le bruit créé par la confection de la souille a piqué suffisamment la curiosité du « buck ». Donc, on peut utiliser ce son dans diverses circonstances mais spécialement lorsque le mâle cesse son approche. Évidemment, le temps idéal pour reproduire la confection d’une souille est dans le temps du rut de l’orignal. Pour ma part, j’utilise cette mise en scène sonore entre le 15 septembre et le 15 octobre (voir la vidéo ci-dessous).

Confectionner une souille pour convaincre un mâle de s’approcher.

3

Le renâcle

Les orignaux émettent des vocalises dans le temps du rut de l’orignal mais aussi en toute saison afin de socialiser. Avec le temps, j’ai réalisé que ce son rassure énormément les orignaux. Je crois que les orignaux n’associent pas le renâclement aux humains puisque ce son n’est pratiquement jamais imité par les chasseurs. En fait, il faut passer beaucoup de temps en forêt pour espérer entendre un renâclement. Sauf que, depuis que je fais moi-même mes propres renâclements, je l’entends plus souvent. Car de temps en temps, l’orignal réplique à mon imitation en émettant lui aussi un renâclement.

Pour imiter un renâclement je propulse fortement et rapidement de l’air dans ma gorge puis dans le haut de mon palais et enfin à travers ma bouche. Quand je réussis à faire vibrer mes lèvres un petit peu j’aime encore mieux mon imitation. En tout, le son dure moins d’une seconde (voir la vidéo ci-dessous).

Comment imiter un renâcle d’orignal

J’aime utiliser ce son avec parcimonie quand je me déplace. Bien sûr je mange des feuilles et je fais des vocalises d’orignaux mais de temps à autres je vais faire un renâclement. Je suggère d’imiter ce son pour chaque 500 mètres parcourus ou à chaque 30-45 minutes de chasse. Toutefois, lorsque j’obtiens une réponse suite à mon imitation de renâclement, je n’hésite pas à en faire un second pour confirmer à l’orignal que nous avons établi un contact. Souvent c’est suffisant pour le convaincre de s’approcher vers moi ou d’annoncer sa présence. Permettez-moi de vous raconter le succès d’un de mes chasseurs grâce à l’utilisation de ce son.

Depuis 2 jours nous tentons de récolter un mâle de 40 pouces et plus mais sans succès. La nuit est installée lorsque nous faisons route pour retourner au campement et on aperçoit un mâle et une femelle dans le chemin. Mon chasseur me dit qu’il le trouve de son goût et que c’est dommage que la journée soit terminée. Je lui indique que le panache ne mesure pas 40 pouces mais davantage une trentaine de pouces. Il me répond que ce n’est pas grave car il le trouve assez impressionnant. Ayant retenu cette remarque, le lendemain matin nous sommes allés chasser sur la montagne où je figurais que ces orignaux pouvaient se situer. Donc nous marchons. Je mange des feuilles. Je fais quelques vocalises. J’observe tout partout. C’est un endroit assez sale mais on progresse lentement. Cela fait environ 1 heure que nous effectuons notre manœuvre lorsque je décide de faire un renâclement. Instantanément, un orignal me répond par le même son. C’est avec une immense surprise qu’on réalise qu’il n’est qu’à quelques mètres de nous mais on ne le voit pas. Je demande à mon chasseur de prendre son arme dans ses mains et de se préparer à enlever son cran de sécurité pour faire feu. Je fais un second renâclement et je me déplace de côté pour distancer quelques bosquets et m’offrir un angle de vision. Je vois le mâle, à environ 30 mètres, et il s’en vient vers nous. Mon chasseur s’installe et fait feu sur le « buck » à environ 15 mètres. C’était celui que nous avions aperçu la veille. La femelle est demeurée quelques secondes dans les parages avant de prendre la fuite.

Conclusion

Selon mon expérience et selon l’avis de plusieurs personnes, l’orignal s’adapte à la pression de chasse et reconnaît davantage les appels langoureux effectués par les chasseurs. Ce qui contribue à l’éducation des orignaux par rapport au rôle de prédation occupé par l’humain dans la chaîne alimentaire. Pour augmenter leurs chances de récolter, les chasseurs doivent devenir de meilleurs imitateurs du comportement, des habitudes et des sons qui caractérisent le quotidien de cet animal si fascinant. Selon moi, il est maintenant essentiel d’intégrer des sons d’orignaux tels que manger des feuilles, construire une souille et faire des renâclements pour augmenter le degré de réalisme de la mise en scène de chasse afin de persuader le roi de faire le pas fatal. Bien sûr, il existe d’autres sons mais, à mon avis, ces 3 sons sont tellement efficaces qu’il est maintenant indispensable de les jumeler aux appels d’orignaux pour disposer d’un arsenal d’imitations plus complet.

*L’auteur est guide dans la réserve faunique de Rimouski

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