Trapper de nos jours, c’est de profiter des biens faits de la nature, profiter du bon air frais, c’est de passer du temps à l’extérieur, seul, avec des amis ou en famille, c’est d’apprendre à observer les petits signes et pistes qui se trouvent autour de nous, c’est aussi de chercher à déjouer les merveilleuses bêtes qu’ils nous ont permis de récolter dans nos pièges. Pour moi, ça me permet de me dépasser car je raffole des défis et le trappage c’est un défi exceptionnel!

Il y a fort longtemps, la traite des fourrures contribuait de manière très importante à l’économie et au développement de la communauté mais de nos jours, et en plus avec le prix des fourrures qui est en baisse, les gens qui s’adonnent à cette pratique le font en premier lieu par passion mais aussi car ils ont à cœur une bonne gestion de la faune.
Trapper, c’est justement de contribuer à une bonne gestion des animaux à fourrures.

Trapper en 2022,

c’est quoi ?

Trapper en 2022, c'est quoi?

Trapper de nos jours, c’est de profiter des biens faits de la nature, profiter du bon air frais, c’est de passer du temps à l’extérieur, seul, avec des amis ou en famille, c’est d’apprendre à observer les petits signes et pistes qui se trouvent autour de nous, c’est aussi de chercher à déjouer les merveilleuses bêtes qu’ils nous ont permis de récolter dans nos pièges. Pour moi, ça me permet de me dépasser car je raffole des défis et le trappage c’est un défi exceptionnel!

Il y a fort longtemps, la traite des fourrures contribuait de manière très importante à l’économie et au développement de la communauté mais de nos jours, et en plus avec le prix des fourrures qui est en baisse, les gens qui s’adonnent à cette pratique le font en premier lieu par passion mais aussi car ils ont à cœur une bonne gestion de la faune.
Trapper, c’est justement de contribuer à une bonne gestion des animaux à fourrures.

Qu’est-ce que je veux dire par une bonne gestion?

Que ce soit par le contrôle des populations de castors afin d’éviter des bris aux infrastructures et aux routes, ou encore le contrôle des populations de coyotes qui comme nous le savons se reproduisent en grand nombre et peuvent parfois s’attaquer au bétail ou aux animaux domestiques. En même temps, les coyotes exercent eux aussi un contrôle de population, mais eux c’est auprès de la vermine. Leurs rôles est tout aussi essentiel que le nôtre dans cette grande roue qui tourne. Il y a aussi le côté sanitaire et alimentaire. Plus il y a une grande concentration, plus le risque de contamination entre les individus est élevé et inversement, il y aura moins de ressources disponibles pour qu’ils se nourrissent.

Du rat musqué en passant par le loup et l’ours, chaque espèce nécessite une gestion différente. Certains animaux ne peuvent être prélevés que par quelqu’un qui a son permis de piégeage. Comme cette pratique a été méconnue et presque oubliée pendant plusieurs années, le nombre de piégeurs a diminué mais les animaux eux n’ont pas arrêter de se reproduire. Les populations croissent et nous sommes confrontés aujourd’hui à des bêtes qui se sont très bien adaptées à nos milieux. Il n’est pas rare de voir un ruisseau bouché par un barrage de castor en plein milieu de la ville, un terrain en bordure d’un cours d’eau ravagé et creusé par les rats musqués, ou bien des ratons laveurs venant fidèlement fouiller dans vos poubelles chaque soir.

Une bonne gestion, c’est de savoir quand en attraper mais aussi quand fermer notre secteur pour ne pas épuiser la ressource. Il est d’ailleurs très important d’utiliser le matériel adéquat et certifié. Cela est pour éviter de faire inutilement souffrir un animal et que la mise à mort soit quasi instantanée.Il existe beaucoup de pièges différents qui sont tous et chacun adaptés à l’espèce pour laquelle il a été créé. Il y a bien sûr des collets de toute taille, des pièges en X, des systèmes de noyades, des pièges à patte et j’en passe. Peu importe la manière et l’espèce que vous désirez trapper, chaque engin aura ses propres spécifications.

Il existe plusieurs types de pièges qui peuvent être utilisés pour capturer les animaux à fourrure dont bien sûr le très efficace piège en X souvent appelé Conibear à gauche et le collet à droite.

Il existe plusieurs types de pièges qui peuvent être utilisés pour capturer les animaux à fourrure dont bien sûr le très efficace piège en X souvent appelé Conibear en haut et le collet ci-dessus.

Comment obtenir votre permis de piégeage ?

Pour pratiquer le trappage des animaux à fourrures, il vous sera nécessaire d’obtenir votre permis de piégeage (https://ftgq.qc.ca/formations/). Cette formation est offerte sur une durée de deux jours, une journée en classe et une journée de pratique. Ce n’est toutefois pas obligatoire, vous pouvez faire le cours à distance mais ces deux journées sont une chance extraordinaire d’apprendre la base et de poser des questions! Les professeurs sont tous d’excellents trappeurs et transmettre leurs connaissances à la relève, c’est très important pour eux! Par la suite, les diverses associations régionales de trappeurs vous offrent différentes journées au cours de l’année où il sera possible d’apprendre à écorcher vos bêtes, les mouler et les préparer correctement pour le tannage.

Il est également possible de consommer plusieurs de nos prises. Le castor, le rat musqué, l’écureuil, le lynx et plusieurs autres animaux à fourrures vous feront d’excellents repas. Des viandes méconnues, mais qui sont très savoureuses.

Ceci n’est qu’une entrée en matière mais peu à peu, je vous ouvrirai les portes sur ma passion qu’est le trappage.

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