Apprendre de ses erreurs…

Grace à plusieurs exemples vécus l’auteur  explique comment, en évitant certaines erreurs de base, il aurait pu transformer des chasses manquées en succès.

MARK RAYCROFT

LOUIS TURBIDE

Lorsqu’on pratique une séance d’appel à un endroit propice, il est important de faire preuve de patience même si un orignal ne se manifeste pas rapidement.

Une baie propice dans La Vérendrye

Il y a de ça bien des années alors que j’en étais à mes premières armes à la chasse à l’orignal, je me retrouve dans la réserve faunique La Vérendrye plus précisément dans une zone située dans la portion sud du réservoir Dozois. L’essentiel de notre secteur se situe sur le réservoir et nous devons y accéder par embarcation motorisée. Nous sommes le 20 septembre et la première journée est d’ailleurs consacrée à l’exploration du plan d’eau afin de découvrir les endroits  les plus propices pour apercevoir le grand cervidé tant recherché.

Je finis par dénicher l’endroit rêvé. Une petite baie accessible par un étroit passage, d’une largeur de 100 m se prolongeant de façon longiligne sur une distance d’environ 500 m. Une cachette parfaite pour les orignaux et l’endroit est d’ailleurs truffé de traces. Ceci est particulièrement vrai à l’entrée étroite qui forme une traverse invitante et complètement au fond de la baie. Pas de doute dans ma tête. C’est là que je serai à l’affût le lendemain matin.

À la première heure je suis donc aux commandes de l’embarcation vers l’endroit prometteur découvert la veille. Au passage, je laisse mon père à un autre endroit puis finalement j’arrive à destination. Je pénètre dans l’étroit passage lentement en raison de l’eau peu profonde, puis je me dirige doucement vers le fond de la baie où j’accoste entre les billots. En essayant de faire le moins de bruit possible (ce qui n’est pas évident avec une chaloupe en aluminium), je me dirige vers l’endroit que j’avais choisi pour me mettre à l’affût.

Une fois bien installé, j’attends 5 minutes puis je casse quelques branches pour imiter un orignal qui marche. Aussitôt j’entends le bruit d’un gros animal qui prend la fuite dans la bordure de la forêt; puis je vois clairement, l’espace d’un instant, qu’il s’agit d’un jeune mâle. Oups! Cet orignal m’a définitivement vu arriver de loin avec mes grands chevaux, ou plutôt mon 10 chevaux… Sans surprise, le reste de l’avant-midi demeure calme et je prends le chemin de retour vers le camp pour luncher. Et avec cette température fraîche pour la saison qui dépasse à peine les 12 degrés Celsius, une petite sieste ne sera pas de refus…

Je suis de retour vers 15 h 00 et encore une fois je me dirige vers le fond de la baie en espérant cette fois que je ne ferai pas peur à un autre orignal. Tout demeure calme cette fois et je commence à explorer la rive en observant les quelques nouvelles traces. Je continue ma progression le long de la berge vers l’entrée de la baie les yeux fixés au sol comme hypnotisé par les nombreux indices. En arrivant dans le passage étroit à l’entrée je m’aperçois que de nombreuses bêtes semblent traverser régulièrement à cet endroit. Une vraie belle passe pour se mettre à l’affût me dis-je… Je me trouve donc une vieille souche confortable et commence à observer le secteur en espérant ou plutôt en rêvant de voir apparaître un grand mâle bien empanaché. Une heure avant le coucher du soleil je lance un petit call sans obtenir de réponse. J’attends 10 minutes, puis je décide de me diriger lentement vers le fond de la baie pour terminer la journée.

Au moment où j’arrive près de l’endroit même où j’avais fait décoller une bête le matin, je jette instinctivement un coup d’œil vers l’entrée de la baie où je me trouvais 15 minutes plus tôt. Ouf! Ma mâchoire passe bien prêt de se décrocher lorsque mes yeux incrédules aperçoivent une femelle suivie d’un grand mâle au panache tout blanc traversant en plein dans la passe… Je me pince pour être certain de ne pas rêver, mais tout est malheureusement trop vrai. Pris de panique je saute dans la chaloupe en espérant avoir le temps de m’approcher pour un tir… Évidemment pendant que je tourne la poignée des gaz je vois impuissant les deux grosses bêtes brunes foncées s’enfuir à grandes enjambées provocant de grandes éclaboussures à la surface de la baie calme et peu profonde… En quelques secondes « mon gros buck » et sa copine disparaissent sous le couvert de la forêt. Comme dans un cauchemar je demeure pétrifié quelques secondes avant de réaliser qu’en une seule journée je viens de manquer deux mâles. Il faut le faire!!!

LOUIS TURBIDE

Lorsqu’on pratique une séance d’appel à un endroit propice, il est important de faire preuve de patience même si un orignal ne se manifeste pas rapidement.

Épilogue

Les chasseurs le moindrement expérimentés, ont sûrement déjà relevé plusieurs erreurs de ma part. Premièrement, la plus évidente est certainement d’avoir pénétré dans la baie en embarcation motorisée et de m’être dirigé vers le fond de celle-ci pour accoster.  Pourtant il aurait été facile de stationner l’embarcation bien avant d’arriver à la baie et de m’y rendre en marchant pour éviter d’apeurer les bêtes s’y trouvant déjà, près ou à proximité. J’aurais pu ainsi m’approcher silencieusement et peut-être même y surprendre une bête. Lors du premier matin de chasse, j’aurais eu de bien meilleures chances de déjouer ce jeune « buck » plutôt que de l’avertir de mon arrivée sur une grande distance. De plus avec tout ce tintamarre du à mon arrivée en embarcation, j’aurais dû attendre une bonne heure avant de commencer à appeler histoire de laisser le calme s’installer à nouveau. Pour la chasse du soir, comme il s’agissait d’une journée fraîche durant laquelle les orignaux auraient pu être actifs à toute heure du jour, j’aurais dû apporter un lunch et passer la journée en forêt. De plus, je commets encore la même erreur en rentrant dans la baie en embarcation plutôt qu’en l’accostant avant l’entrée. Puis lorsque je décide de lancer un appel une heure avant le coucher du soleil, j’aurais dû m’armer de patience et demeurer au même endroit jusqu’à la toute fin de la journée. Un orignal peut prendre moins d’une minute (je l’ai déjà vécu) à plus de deux heures avant de se décider à venir inspecter en direction de la provenance d’un appel. Et comme il s’agissait visiblement d’une excellente « passe » à orignal, je n’avais aucune raison de manquer de patience et de changer de place lors des meilleures minutes de chasse de la journée. Enfin, plutôt que de sauter dans l’embarcation et de les faire fuir à coup sûr, j’aurais pu simplement attendre que les bêtes traversent et qu’elles s’approchent de moi pour un tir à distance raisonnable. Au pire, elles auraient disparu dans la forêt, mais sans être apeurées et ils auraient toujours été possible de les revoir éventuellement au même endroit.

MARK RAYCROFT

Lorsqu’une bête vient à l’appel, mais que malgré une courte distance elle ne se présente pas dans un angle de tir favorable pour décocher une flèche, il est important de garder son calme et de tenter de diriger la bête de profil en lançant quelques petits « calls » de faible intensité de côté de manière à diriger la bête vers une zone dégagée favorable plutôt que directement vers vous.

Combat de femelles et vision double à Rimouski

Cette autre mésaventure s’est déroulée dans la réputée réserve faunique de Rimouski. Mon expérience était encore celle d’un apprenti à la chasse à l’orignal et par-dessus le marché il s’agissait d’une première expérience pour moi à l’arc. Pour faire une histoire courte, ce fut un voyage d’apprentissage où les rencontres et les interactions avec les bêtes se sont multipliées sans toutefois jamais réussir à finir la besogne.

Reportons nous donc au dernier matin de chasse. Histoire de maximiser nos chances de récolte, nous décidons de nous séparer en prenant chacun la direction d’un endroit nous ayant offert de l’action dans les jours précédents. Pour ma part, je me dirige vers un grand  bûcher de quelques années offrant un habitat idéal pour les orignaux en termes de nourriture, mais malheureusement une très faible visibilité pour les chasseurs. Le temps est parfaitement calme et dégagé et bien avant d’arriver à ma destination, par un sentier pédestre fort utilisé par les orignaux aussi, j’entends très clairement les cris de plusieurs femelles ainsi que les réponses d’un grand mâle.

Lorsque j’arrive enfin à l’endroit que j’avais ciblé à la croisée de plusieurs vieux chemins de débusquage, je m’installe confortablement sur mon petit banc et je commence à écouter le spectacle. Durant une bonne demi-heure, il doit bien y avoir 4 ou 5 femelles avec le gros « buck » qui se lamentent sans arrêt, ce qui finit aussi par stimuler 2 ou 3 autres femelles derrière moi et à ma droite. Quel spectacle! Sincèrement pour un vrai maniaque, ces moments valent presque à eux seuls le prix du voyage.

Mais bon, le but ultime demeure d’abattre un orignal et je dois tenter quelque chose. Je commence donc à lancer quelques appels de femelles en chaleur et aussitôt les femelles qui sont avec leur mâle me répondent avec grande insistance. Le jeu se poursuit ainsi durant plusieurs minutes et bien que le gros mâle montre un certain intérêt pour mes appels en s’approchant un peu de moi, il est rapidement rappelé à l’ordre par son harem…

Ce jeu du chat et de la souris se poursuit durant de longues minutes, jusqu’à ce que visiblement les vraies femelles en aient marre de cette fausse femelle qui harcelle leur mâle et qu’elles finissent par s’éloigner en amenant dans leur sillon mon « buck » et mes espoirs.

Très déçu, je me dis que ma dernière chance vient de s’envoler et que je suis aussi bien de prendre le chemin du retour et d’aller commencer à faire mes bagages. Avant de me lever, je décide de lancer un dernier petit call pour la luck comme on dit… Instantanément, j’entends un bruit de pas rapides et de craquements en provenance du chemin de débusquage à ma droite. Un bruit qui s’approche à vitesse grand V. À moins de 15 m de moi apparaissent non pas un, mais bien deux jeunes mâles qui me regardent espérant voir la source de ces langoureux appels.

Je suis complètement figé par la situation et même si les bêtes ne sont pas dans une bonne position (3/4 avant), ma seule réaction consiste à empoigner mon arc et à me lever tout en procédant à son allonge.  Le résultat est sans équivoque et les deux jeunes mâles repartent aussi vite qu’ils sont apparus. La déconfiture est totale et je quitte l’endroit la tête remplie d’amertume et de déception…

MARK RAYCROFT

Lorsqu’une bête vient à l’appel, mais que malgré une courte distance elle ne se présente pas dans un angle de tir favorable pour décocher une flèche, il est important de garder son calme et de tenter de diriger la bête de profil en lançant quelques petits « calls » de faible intensité de côté de manière à diriger la bête vers une zone dégagée favorable plutôt que directement vers vous.

Épilogue

La première erreur que les chasseurs aguerris auront relevée, concerne bien sûr l’interaction avec le grand mâle et son harem. Essayer de le convaincre de quitter sa harde est presque mission impossible même pour le meilleur des « calleurs », ce qui était loin d’être mon cas et en particulier à l’époque. Dans ce genre de situation de chasse à l’arc ou à l’arbalète, ne l’oublions pas, une approche vers le « buck » était probablement la seule option offrant possiblement une occasion de tir. Je dis bien possiblement, car avec ce type d’arme de courte portée, dans l’environnement dense d’un jeune bûcher il n’y a aucune garantie.

Malgré tout en s’approchant tout en lançant des Woufs typiques de mâle, suffisamment pour entrer dans ce qu’on appelle la bulle du « buck », il est parfois possible de provoquer ce dernier qui n’accepte tout simplement pas qu’un compétiteur ose venir jouer dans ses plates-bandes.  Lorsqu’on réussit cette stratégie, le « buck » devient agressif et perd la tête. Il devient alors possible de le récolter en continuant de faire le mâle jusqu’au moment où la distance devient acceptable pour votre arc ou votre arbalète. Il faut bien sûr l’avoir déjà vécu, mais c’est souvent moins difficile qu’on le pense surtout à l’arme à feu. Et de toute façon, vaut mieux tenter sa chance et vivre une belle expérience que de ne rien faire.

Dans le cas des deux petits mâles, l’erreur fatale a bien sûr été de tenter un tir aussitôt que les bêtes sont apparues. Comme les orignaux étaient en mode recherche de compagnie et qu’ils ne m’avaient pas vu encore, la première option aurait pu être de continuer à lancer des appels de faible intensité mais cette fois non pas vers eux, mais plutôt de côté. De cette façon, l’attention des bêtes n’aurait plus été portée vers moi, mais plutôt vers cette nouvelle source d’appel et bien des fois le ou les orignaux, comme ici, vont continuer leur chemin et ainsi passer devant vous et vous offrir leur flanc. Lorsque cela se produit et que les bêtes se retrouvent de profil et dans une belle ligne de tir, on peut lancer un petit call du genre Mouen, pour les faire arrêter l’instant de décocher une flèche.

L’autre option, bien que plus risquée, aurait pu aussi être de vous lever très lentement en lançant quelques petits « calls » doux et mielleux de femelle MOooouen tout en vous éloignant doucement de manière à vous donner un angle de tir. Mais disons qu’on a alors une chance sur deux de nous planter. Et pour ceux qui croient que de simplement rien faire et d’attendre que les bêtes s’approchent d’elles-mêmes aurait pu être une option, je vous dirais que des orignaux qui viennent à l’appel s’attendent à trouver un de leur semblable et particulièrement rendu à d’aussi courte distance. Il y a fort à parier qu’en ne voyant pas la source des appels se manifester, les deux jeunes « bucks » auraient fini par se méfier et simplement rebrousser chemin.

L’auteur avec la preuve qu’on peut apprendre de ses erreurs. Un buck qu’il a réussi à récolter à l’arc dans la réserve faunique de Rimouski, après l’avoir positionné en lui lançant quelques appels. Une chasse s’étant déroulée quelques années après ses déboires dont il est question dans cet article.

Pour plus de détails visionnez la vidéo ci-dessous.

RICHARD MONFETTE

Lorsqu’on chasse en pleine forêt et que l’on désire faire approcher une bête à portée de tir d’un chasseur embusqué, vaut mieux s’éloigner suffisamment de celui-ci pour éviter d’être vu par un orignal en approche alors que vous tentez d’imiter un ou plusieurs de ses congénères.

Trop en faire 
dans la Festubert

Cette dernière anecdote, s’est déroulée beaucoup plus récemment et je n’en suis pas particulièrement fier. Je me trouvais dans la Zec Festubert en Abitibi dans la dernière semaine de septembre en compagnie de mon compagnon de chasse Daniel. Pour cette occasion j’agissais plus comme guide car la chance m’avait souris l’année précédente. Nous longions le flanc d’une montagne en marchant le long d’une ligne de transition entre la zone feuillue et celle de conifère au bas de la pente. Notre visibilité sans être excellente était tout de même suffisante pour la chasse à l’arbalète que nous pratiquions. J’ouvrais la marche en lançant régulièrement des appels de femelle en chaleur, alors que Daniel s’affairait à imiter un mâle suivant quelques dizaines de mètres à l’arrière. Tout à coup, lors d’une pause pas très loin de l’endroit où nous avions récolté un mâle à l’appel durant la saison à l’arme à feu l’année précédente, nous entendons clairement la réponse d’un mâle en contrebas dans la zone résineuse majoritairement constituée de pin gris.

Nous nous regardons et je fais signe à mon comparse de me rejoindre. Je lance une autre série d’appels de femelle et aussitôt les réponses reprennent à un rythme régulier. D’ailleurs, à chaque fois que le « buck » arrête je n’ai qu’à lui lancer un petit « call » pour qu’il reprenne sa progression avec intérêt. Nous planifions alors la stratégie qui consistera à placer Daniel en embuscade sur la route probable de l’orignal, alors que je me positionnerai un peu plus haut en continuant à appeler. Tout fonctionne comme sur des roulettes et alors que le mâle s’approche de plus en plus de mon ami je commence à ressentir toute l’excitation qui entoure ce genre de rencontre. Je me trouve à environ une quarantaine de mètres de mon collègue et en plus des appels de femelle, j’ajoute des petits Woufs de « buck », des bruits de pas et même des branches cassées en me déplaçant légèrement. Je suis tellement absorbé par mon « travail » que j’en viens à davantage « caller » qu’à écouter. De plus comme j’ai bougé passablement je ne vois plus mon compagnon.

Je décide donc de redescendre de quelques pas pour mieux voir Daniel et au même moment j’aperçois une tache noire qui décampe entre les arbres, puis la silhouette de mon compagnon qui se relève avec dépit en secouant la tête tout en me regardant. Oups, la boulette! 

RICHARD MONFETTE

Lorsqu’on chasse en pleine forêt et que l’on désire faire approcher une bête à portée de tir d’un chasseur embusqué, vaut mieux s’éloigner suffisamment de celui-ci pour éviter d’être vu par un orignal en approche alors que vous tentez d’imiter un ou plusieurs de ses congénères.

Épilogue

En rejoignant Daniel, ce-dernier m’explique que tout se déroulait parfaitement et que, bien que le jeune « buck » n’émettait plus de vocalises, il se dirigeait exactement à l’endroit souhaité. Mon compagnon était en position de tir et encore quelques pas puis l’orignal aurait été en zone dégagée de toutes branches parfaitement placé pour décocher un vireton d’arbalète dans la zone vitale. Tout à coup sans crier gare il arrêta sa progression demeurant de glace et regardant visiblement vers la source du bruit plus haut. Le bruit d’un hurluberlu qui avait perdu contact avec sa proie…

En effet en voulant trop en faire on obtient souvent le contraire de ce qui est souhaité et c’est exactement ce qui s’est passé. Premièrement pour jouer le grand jeu d’un orignal qui marche, qui craque des branches, qui mange des feuilles, etc. j’aurais dû m’éloigner davantage du tireur pour éviter d’être vu par la bête. Car il est clair qu’il m’a repéré, qu’il n’a pas aimé ce qu’il a vu et qu’il a finalement compris que c’était un piège. Si j’avais été à une cinquantaine de mètres plus loin, il aurait probablement passé devant le tireur et continué à se diriger vers moi.

J’aurais pu aussi décider de rester tout près de mon collègue et de me contenter de lancer quelques appels lorsque nécessaire. J’aurais ainsi pu mieux rester en contact avec la bête et mieux m’adapter à la situation.

Toutefois, une autre erreur de ma part est aussi survenue lorsque j’ai ajouté un appel de mâle à ma mise en scène, alors que depuis le début jamais ce subterfuge n’avait été utilisé. Vous imaginez ce pauvre jeune mâle se diriger vers ce qu’il croit être sa chance de s’accoupler et que soudainement un autre mâle s’invite à la fête… Il y a de quoi perdre son enthousiasme. Et de toute façon, pourquoi imiter un mâle lorsque tout fonctionne si bien avec la femelle. Ce fut certainement l’erreur fatale qui fit saborder notre si belle mise en scène… Pour un grand mâle mature, cela aurait peut-être fonctionné, mais encore là l’effet de surprise d’un mâle qui n’est pas sensé être là n’a rien de souhaitable. Mieux vaut garder cette stratégie pour un mâle qui bloque et que l’on veut convaincre de poursuivre sa route.

Pour conclure

Comme le veut l’adage, c’est en forgeant qu’on devient forgeron, et je peux certifier que j’ai énormément forgé dans ma vie de chasseur d’orignal… avant de finir par connaître un certain succès! J’espère donc que ces quelques mises en situation vous aideront à éviter certaines erreurs et à devenir plus rapidement un chasseur aguerri.

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