Chasser et pêcher, ça veut  aussi dire prendre soin de la faune et de ses habitats. Certains adeptes ne comptent plus les heures mises à aménager des boisés, des champs et des cours d’eau afin de favoriser la biodiversité, et éventuellement la présence de gibier. La FédéCP les appuie, par l’entremise de sa fondation Héritage faune, en octroyant des bourses. Voici un exemple d’aménagement faunique réalisé dans la région de Chaudière-Appalaches.

Aménagement 360
par Agrisylva

Agrisylva inc. est une entreprise d’exploitation à vocation agricole qui pratique l’agriculture, la sylviculture ainsi que l’aménagement d’habitats fauniques sur les terrains qu’elle possède. La société prône une gestion durable des habitats fauniques qu’elle exploite.

Mise en contexte

Dans les secteurs où l’agriculture est intensive et où la récolte de bois commercial et l’acériculture sont également pratiques courantes, on constate souvent une dégradation rapide des habitats fauniques. Ce sont des activités humaines qui, bien malheureusement, ne sont que très rarement réalisées en ayant en tête le bien-être de la faune. 

D’années en années, des secteurs sont défrichés au profit de terres agricoles, des forêts naturelles et matures sont remplacées par des espèces à vocation commerciale et dans les forêts à vocation acéricole, on n’y retrouve plus que l’espèce convoitée : l’érable. 

Secteur en zone agro-forestière ciblé par les responsables pour effectuer des travaux d’aménagement visant à favoriser la faune visée par la chasse.

Aménagement 360
par Agrisylva

Agrisylva inc. est une entreprise d’exploitation à vocation agricole qui pratique l’agriculture, la sylviculture ainsi que l’aménagement d’habitats fauniques sur les terrains qu’elle possède. La société prône une gestion durable des habitats fauniques qu’elle exploite.

Secteur en zone agro-forestière ciblé par les responsables pour effectuer des travaux d’aménagement visant à favoriser la faune visée par la chasse.

Mise en contexte

Dans les secteurs où l’agriculture est intensive et où la récolte de bois commercial et l’acériculture sont également pratiques courantes, on constate souvent une dégradation rapide des habitats fauniques. Ce sont des activités humaines qui, bien malheureusement, ne sont que très rarement réalisées en ayant en tête le bien-être de la faune. 

D’années en années, des secteurs sont défrichés au profit de terres agricoles, des forêts naturelles et matures sont remplacées par des espèces à vocation commerciale et dans les forêts à vocation acéricole, on n’y retrouve plus que l’espèce convoitée : l’érable. 

État de la situation

Pour contribuer au renouvellement de la biodiversité et favoriser une faune florissante, la société Agrisylva s’est lancée dans un projet d’aménagement sur ses terres. En bonifiant la zone faunique ciblée, l’organisme aspire y voir une augmentation des populations de mammifères visés par la chasse sportive au Québec.

Pour la réalisation de ce projet, ils ont d’ailleurs bénéficié d’une Bourse d’aménagement d’habitats fauniques (AAHF) offerte par la fondation Héritage faune.

Les objectifs

  • Créer une aire forestière à vocation faunique et en encourager la régénération;
  • Favoriser le retour d’espèces de plantes, d’arbustes et d’arbres propices à une faune florissante;
  • Créer des superficies aménagées spécifiquement pour la faune visée, entre autres, par la chasse sportive au Québec.

Les résultats attendus

  • Retour d’espèces de plantes, arbustes et arbres absents de ce sous-bois forestier ;
  • Utilisation faunique des superficies ;
  • Augmentation des populations de mammifères, d’oiseaux, reptiles et insectes ;
  • Création de sanctuaires, zones de repos et sources d’alimentation pour la grande et petite faune.

Le site

La zone aménagée est adjacente à plusieurs lots prisés par les chasseurs.

Situé en bordure d’une érablière, d’une forêt mixte et à proximité d’un site ravagé par des cerfs de Virginie, la zone ciblée est un endroit tout indiqué pour l’aménagement d’espaces de repos et de sources de nourriture pour la faune.

Le déroulement

Les travaux ont majoritairement été réalisés entre l’automne 2020 et l’automne 2021. 

L’équipe du projet a commencé par évaluer et réviser le projet en collaboration avec un technicien de la faune. Puis, ils ont déterminé les endroits exacts à aménager, défini les superficies visées et identifié les espèces à conserver et celles à remplacer.

Dès les dernières semaines de l’hiver 2021, les gros travaux forestiers ont pu commencer. Marquage, abattage, récolte de bois et corvées de nettoyage ont occupés les membres du projet jusqu’au printemps. La grosse machinerie s’est ensuite jointe au projet : débroussailleuse et pelle mécanique ont été utiles pour niveler le sol et compléter le nettoyage de la zone d’aménagements.

En mai 2021, l’équipe en était enfin rendue à réaménager ces espaces fraîchement nettoyés. De nombreuses espèces d’arbres et arbustes fruitiers, et donc à vocation faunique, ont été plantées.

Puis, tout au long des saisons suivantes, les instigateurs de ce projet ont assuré l’entretien et la protection de ces zones fauniques nouvellement aménagées.

Tout en travaillant avec ardeur à l’aménagement de ce site, l’organisme a documenté et tourné des images des différentes étapes de sa réalisation. Ils ont donc profité de la saison estivale pour compléter le tournage et le montage de leurs différentes capsules vidéo sur les techniques d’aménagements fauniques.

Envie d’en voir et d’en apprendre plus sur le projet Aménagement 360 ?

L’ensemble des capsules promotionnelles et éducatives sur les techniques d’aménagement fauniques réalisées par Agrisylva sont disponibles sur la chaîne YouTube Aménagement 360. Ces vidéos sont une bonne référence pour en apprendre davantage sur différents éléments liés à l’aménagement d’espaces et d’habitats fauniques en milieu agricole.

DINDON SAUVAGE

Photo : RICHARD MONFETTE

La durée de la saison de chasse au dindon est passée de cinq demi-journées à 25 dans plusieurs zones en 2020.

Une formation pour augmenter les chances de succès

Depuis l’instauration de la formation en 2006, ce sont plus de 70 000 adeptes qui ont suivi le cours de chasse au dindon sauvage.

Les trois années de chasse expérimentale ont démontré l’intérêt pour cette nouvelle chasse et le bien-fondé d’un séminaire obligatoire, tel qu’il avait été conseillé par des spécialistes de l’Ontario Federation of Anglers and Hunters et de la National Wild Turkey Federation (NWTF).

Une formation spécifique au dindon sauvage a donc été mise sur pied afin de préparer les chasseurs à un tout nouveau type de chasse qui se distingue grandement de la chasse à d’autres espèces d’oiseaux. La biologie du dindon, les techniques d’appel et de camouflage donnent une excellente base aux chasseurs et les aident à obtenir un bon taux de succès.

Depuis l’instauration de la formation en 2006, ce sont plus de 70 000 adeptes qui ont suivi le cours. Une portion du prix de la formation est redistribuée dans le Fonds Dindon sauvage. Ce Fonds permet la réalisation de projets de recherches, d’amélioration de l’habitat du dindon ou encore d’initiations à la chasse. Si vous n’avez pas encore succombé à l’appel du dindon, il ne reste que quelques jours avant l’ouverture de la chasse pour terminer la formation. Rendez-vous au dindonsauvage.com.

Le dindon sauvage :
population et popularité en croissance

Quiconque a déjà échangé des glouglous avec un dindon sauvage sait à quel point cette chasse peut être excitante. Les particularités du dindon font de lui un oiseau difficile à chasser. On doit maîtriser le camouflage, l’immobilité complète et les appels en plus de connaître ses comportements et son habitat.

Le dindon est maintenant tellement présent dans la plupart des régions du Québec qu’on a tendance à oublier que son retour est plutôt récent ; on entamera la 15e saison officielle de chasse au dindon sauvage. 

Un bref historique de la chasse

Avant 2005, la chasse au dindon sauvage était permise en vertu des règles de chasse au petit gibier. La nouvelle ère de l’exploitation du dindon sauvage a commencé en 2005 par une chasse expérimentale contingentée par un tirage au sort de la FédéCP. Ce sont 98 chasseurs qui ont donné le coup d’envoi.

En 2008, grâce aux résultats encourageants de la phase expérimentale, une saison formelle de chasse de cinq demi-journées a été établie. Elle se déroulait dans toutes les zones de chasse de la province. La zone 8 sud, dans laquelle le dindon était considéré comme bien implanté, a cependant bénéficié d’une période de 10 demi-journées.

Au cours des années suivantes, d’autres modifications réglementaires ont été apportées pour permettre aux chasseurs de se mesurer davantage à ce vif et farouche gibier et pour favoriser sa mise en valeur. La période de chasse a été prolongée à 12 demi-journées, puis à 22 demi-journées, et la possibilité de récolter un deuxième dindon a été accordée dans quelques zones.

En 2016 est arrivé le premier plan de gestion du dindon sauvage. Devant l’ampleur que prenait cette chasse, le ministère responsable de la faune a jugé utile d’encadrer davantage l’activité. Le dindon est maintenant géré à la manière d’un gros gibier et il a été ajouté à la liste des animaux à déclaration obligatoire. Il est devenu interdit de le chasser dans plusieurs zones marginales et la chasse a été ouverte aux non-résidents.

Finalement, lors de la révision de mi-plan de gestion en 2020, une période de chasse d’automne a été prévue. Celle-ci, d’une durée de 7 jours, peut être pratiquée à l’aide d’un chien et s’applique à tous les segments de la population. On en a aussi profité pour allonger de trois jours la période printanière qui passe à 25 demi-journées dans plusieurs zones.

Photo : RICHARD MONFETTE

La durée de la saison de chasse au dindon est passée de cinq demi-journées à 25 dans plusieurs zones en 2020.

Le dindon sauvage :
population et popularité en croissance

Quiconque a déjà échangé des glouglous avec un dindon sauvage sait à quel point cette chasse peut être excitante. Les particularités du dindon font de lui un oiseau difficile à chasser. On doit maîtriser le camouflage, l’immobilité complète et les appels en plus de connaître ses comportements et son habitat.

Le dindon est maintenant tellement présent dans la plupart des régions du Québec qu’on a tendance à oublier que son retour est plutôt récent ; on entamera la 15e saison officielle de chasse au dindon sauvage. 

Un bref historique de la chasse

Avant 2005, la chasse au dindon sauvage était permise en vertu des règles de chasse au petit gibier. La nouvelle ère de l’exploitation du dindon sauvage a commencé en 2005 par une chasse expérimentale contingentée par un tirage au sort de la FédéCP. Ce sont 98 chasseurs qui ont donné le coup d’envoi.

En 2008, grâce aux résultats encourageants de la phase expérimentale, une saison formelle de chasse de cinq demi-journées a été établie. Elle se déroulait dans toutes les zones de chasse de la province. La zone 8 sud, dans laquelle le dindon était considéré comme bien implanté, a cependant bénéficié d’une période de 10 demi-journées.

Au cours des années suivantes, d’autres modifications réglementaires ont été apportées pour permettre aux chasseurs de se mesurer davantage à ce vif et farouche gibier et pour favoriser sa mise en valeur. La période de chasse a été prolongée à 12 demi-journées, puis à 22 demi-journées, et la possibilité de récolter un deuxième dindon a été accordée dans quelques zones.

En 2016 est arrivé le premier plan de gestion du dindon sauvage. Devant l’ampleur que prenait cette chasse, le ministère responsable de la faune a jugé utile d’encadrer davantage l’activité. Le dindon est maintenant géré à la manière d’un gros gibier et il a été ajouté à la liste des animaux à déclaration obligatoire. Il est devenu interdit de le chasser dans plusieurs zones marginales et la chasse a été ouverte aux non-résidents.

Finalement, lors de la révision de mi-plan de gestion en 2020, une période de chasse d’automne a été prévue. Celle-ci, d’une durée de 7 jours, peut être pratiquée à l’aide d’un chien et s’applique à tous les segments de la population. On en a aussi profité pour allonger de trois jours la période printanière qui passe à 25 demi-journées dans plusieurs zones.

Une formation pour augmenter les chances de succès

Depuis l’instauration de la formation en 2006, ce sont plus de 70 000 adeptes qui ont suivi le cours de chasse au dindon sauvage.

Les trois années de chasse expérimentale ont démontré l’intérêt pour cette nouvelle chasse et le bien-fondé d’un séminaire obligatoire, tel qu’il avait été conseillé par des spécialistes de l’Ontario Federation of Anglers and Hunters et de la National Wild Turkey Federation (NWTF).

Une formation spécifique au dindon sauvage a donc été mise sur pied afin de préparer les chasseurs à un tout nouveau type de chasse qui se distingue grandement de la chasse à d’autres espèces d’oiseaux. La biologie du dindon, les techniques d’appel et de camouflage donnent une excellente base aux chasseurs et les aident à obtenir un bon taux de succès.

Depuis l’instauration de la formation en 2006, ce sont plus de 70 000 adeptes qui ont suivi le cours. Une portion du prix de la formation est redistribuée dans le Fonds Dindon sauvage. Ce Fonds permet la réalisation de projets de recherches, d’amélioration de l’habitat du dindon ou encore d’initiations à la chasse. Si vous n’avez pas encore succombé à l’appel du dindon, il ne reste que quelques jours avant l’ouverture de la chasse pour terminer la formation. Rendez-vous au dindonsauvage.com.

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