Attraper la passion,

c’est plus facile que vous le pensez

Depuis toute jeune, j’ai toujours été une adepte de plein air. En vieillissant, cette passion s’est transportée vers la pêche en premier lieu mais aussi dans le trappage et la chasse par la suite. La nature a toujours su m’apporter la touche d’aventure et de « challenge » dont ma vie avait besoin mais aussi sa part de tranquillité. Au fil des années, j’ai acquis par moi-même les connaissances qui me sont aujourd’hui si précieuses. Derrière tout ça, il y a de nombreuses heures de lecture, d’écoute de vidéos en lien de près ou de loin avec la chasse, d’analyses que j’ai pu conclure après toutes les heures de chasse que j’ai faites, etc.

En restant en campagne, j’ai la chance de côtoyer les animaux sauvages de très près et c’est ce qui a contribué au fait que j’ai eu envie d’essayer la chasse. Je voyais des dindons partout autour de chez moi et dans les vidéos, ça semblait tellement impressionnant de les voir s’en venir en courant vers les appelants.

Mon premier dindon

On m’avait déjà parlé qu’il était possible de se procurer un permis d’initiation pour accompagner quelqu’un qui chassait déjà. Voilà que quelques jours plus tard, j’avais mon permis. Nous nous sommes alors rendus sur une terre où la veille, mon ami avait repéré plusieurs dindons adultes et juvéniles. Avant les premières lueurs du soleil, nous avons installé les appelants, sorti les « calls » qu’on allait utiliser et on s’est assis dans la tente. On était prêt! À peine une minute où deux s’étaient écoulées qu’on a entendu un premier appel de dindon. J’etais tellement stressée et pourtant on était encore bien loin de les apercevoir. Je n’aurais jamais imaginé qu’un dindon pouvait crier si fort. Le temps passe, nous faisons quelques appels de dindon mâle (gobbling) et nous recevons des réponses dans les alentours mais rien encore en visuel. C’est seulement vers 8 heures que je les ai enfin vus apparaître, ils étaient à environ 180 m (600 pi) dans le coin gauche du champ. Il y avait des femelles et trois mâles. Mon ami m’a aidé à m’installer pour être à l’aise de tirer car c’était la première fois pour moi en situation de chasse. Je me souviens que je trouvais le fusil lourd, j’avais bien de la difficulté à le tenir droit longtemps et à être immobile en attendant que les dindons soient à portée de fusil. Les secondes étaient interminables entre le moment où je les ai aperçus et celui ou j’ai récolté. Je n’en revenais pas, j’étais là à deux doigts de réaliser un de mes rêves. Je me suis calmée, j’ai pris plusieurs grandes respirations et j’ai attendu que l’un des mâles entre dans les appelants. Il était rendu à maximum 9 m (30 pi) de moi, j’ai visé, j’étais prête et confiante. Go!

Photo : Marilyn Soucy

Marilyn et son premier dindon sauvage. Après le tir elle a presque bondi par la fenêtre de la tente tellement elle avait hâte de le voir de plus près…

Ça y est, c’était fait, j’avais tiré! Sur le coup, c’est vraiment surprenant! Est-ce que je l’avais bien eu? Je ne croyais pas du tout à ce qui venait de se passer.  Pourtant oui, il était bel et bien là, juste devant moi dans les appelants. C’était un jeune mâle (un jake) et c’est aussi celui qui était le mieux placé pour mon tir. Le « feeling » que j’ai ressenti était inexplicable, il faut le vivre pour le comprendre mais c’est à partir de ce moment que j’ai eu la piqûre.  J’ai presque bondi par la fenêtre de la tente tellement j’avais hâte de le voir de plus près. C’est ainsi que j’ai eu la chance de récolter mon premier dindon.

Par la suite, j’ai découvert que les années se suivent mais ne se ressemblent pas. Le comportement des dindons peut changer beaucoup selon la température, la pression de chasse, l’endroit où ils se trouvent, etc. Les caméras de surveillance m’ont beaucoup aidée à comprendre leurs déplacements. J’ai constaté que le dindon sauvage est très routinier, il a tendance à repasser toujours aux mêmes endroits donc une info de plus qui peut faire la différence en période de chasse.

La prospection est aussi l’une des clés du succès. La veille si possible, installer votre tente le plus près d’où vous avez-vu les dindons se percher dans les arbres, il leur sera alors facile d’apercevoir vos appelants au lever du soleil et ça vous donnera des chances de plus pour qu’ils se dirigent vers vous!

Mon premier dindon

On m’avait déjà parlé qu’il était possible de se procurer un permis d’initiation pour accompagner quelqu’un qui chassait déjà. Voilà que quelques jours plus tard, j’avais mon permis. Nous nous sommes alors rendus sur une terre où la veille, mon ami avait repéré plusieurs dindons adultes et juvéniles. Avant les premières lueurs du soleil, nous avons installé les appelants, sorti les « calls » qu’on allait utiliser et on s’est assis dans la tente. On était prêt! À peine une minute où deux s’étaient écoulées qu’on a entendu un premier appel de dindon. J’etais tellement stressée et pourtant on était encore bien loin de les apercevoir. Je n’aurais jamais imaginé qu’un dindon pouvait crier si fort.

Photo : Marilyn Soucy

Marylin et son premier dindon sauvage. Après le tir elle a presque bondi par la fenêtre de la tente tellement elle avait hâte de le voir de plus près…

Le temps passe, nous faisons quelques appels de dindon mâle (gobbling) et nous recevons des réponses dans les alentours mais rien encore en visuel. C’est seulement vers 8 heures que je les ai enfin vus apparaître, ils étaient à environ 600 pieds dans le coin gauche du champ. Il y avait des femelles et trois mâles. Mon ami m’a aidé à m’installer pour être à l’aise de tirer car c’était la première fois pour moi en situation de chasse. Je me souviens que je trouvais le fusil lourd, j’avais bien de la difficulté à le tenir droit longtemps et à être immobile en attendant que les dindons soient à portée de fusil. Les secondes étaient interminables entre le moment où je les ai aperçus et celui ou j’ai récolté. Je n’en revenais pas, j’étais là à deux doigts de réaliser un de mes rêves. Je me suis calmée, j’ai pris plusieurs grandes respirations et j’ai attendu que l’un des mâles entre dans les appelants. Il était rendu à maximum 30 pieds de moi, j’ai visé, j’étais prête et confiante. Go!

Ça y est, c’était fait, j’avais tiré! Sur le coup, c’est vraiment surprenant! Est-ce que je l’avais bien eu? Je ne croyais pas du tout à ce qui venait de se passer.  Pourtant oui, il était bel et bien là, juste devant moi dans les appelants. C’était un jeune mâle (un jake) et c’est aussi celui qui était le mieux placé pour mon tir. Le « feeling » que j’ai ressenti était inexplicable, il faut le vivre pour le comprendre mais c’est à partir de ce moment que j’ai eu la piqûre.  J’ai presque bondi par la fenêtre de la tente tellement j’avais hâte de le voir de plus près. C’est ainsi que j’ai eu la chance de récolter mon premier dindon.

Par la suite, j’ai découvert que les années se suivent mais ne se ressemblent pas. Le comportement des dindons peut changer beaucoup selon la température, la pression de chasse, l’endroit où ils se trouvent, etc. Les caméras de surveillance m’ont beaucoup aidée à comprendre leurs déplacements. J’ai constaté que le dindon sauvage est très routinier, il a tendance à repasser toujours aux mêmes endroits donc une info de plus qui peut faire la différence en période de chasse.

La prospection est aussi l’une des clés du succès. La veille si possible, installer votre tente le plus près d’où vous avez-vu les dindons se percher dans les arbres, il leur sera alors facile d’apercevoir vos appelants au lever du soleil et ça vous donnera des chances de plus pour qu’ils se dirigent vers vous!

Mon premier dindon

On m’avait déjà parlé qu’il était possible de se procurer un permis d’initiation pour accompagner quelqu’un qui chassait déjà. Voilà que quelques jours plus tard, j’avais mon permis. Nous nous sommes alors rendus sur une terre où la veille, mon ami avait repéré plusieurs dindons adultes et juvéniles. Avant les premières lueurs du soleil, nous avons installé les appelants, sorti les « calls » qu’on allait utiliser et on s’est assis dans la tente. On était prêt! À peine une minute où deux s’étaient écoulées qu’on a entendu un premier appel de dindon. J’etais tellement stressée et pourtant on était encore bien loin de les apercevoir. Je n’aurais jamais imaginé qu’un dindon pouvait crier si fort. Le temps passe, nous faisons quelques appels de dindon mâle (gobbling) et nous recevons des réponses dans les alentours mais rien encore en visuel. C’est seulement vers 8 heures que je les ai enfin vus apparaître, ils étaient à environ 180 m (600 pi) dans le coin gauche du champ. Il y avait des femelles et trois mâles. Mon ami m’a aidé à m’installer pour être à l’aise de tirer car c’était la première fois pour moi en situation de chasse. Je me souviens que je trouvais le fusil lourd, j’avais bien de la difficulté à le tenir droit longtemps et à être immobile en attendant que les dindons soient à portée de fusil. Les secondes étaient interminables entre le moment où je les ai aperçus et celui ou j’ai récolté. Je n’en revenais pas, j’étais là à deux doigts de réaliser un de mes rêves. Je me suis calmée, j’ai pris plusieurs grandes respirations et j’ai attendu que l’un des mâles entre dans les appelants. Il était rendu à maximum 9 m (30 pi) de moi, j’ai visé, j’étais prête et confiante. Go!

Photo : MARILYN SOUCY

Marilyn et son premier dindon sauvage. Après le tir elle a presque bondi par la fenêtre de la tente tellement elle avait hâte de le voir de plus près…

Ça y est, c’était fait, j’avais tiré! Sur le coup, c’est vraiment surprenant! Est-ce que je l’avais bien eu? Je ne croyais pas du tout à ce qui venait de se passer.  Pourtant oui, il était bel et bien là, juste devant moi dans les appelants. C’était un jeune mâle (un jake) et c’est aussi celui qui était le mieux placé pour mon tir. Le « feeling » que j’ai ressenti était inexplicable, il faut le vivre pour le comprendre mais c’est à partir de ce moment que j’ai eu la piqûre.  J’ai presque bondi par la fenêtre de la tente tellement j’avais hâte de le voir de plus près. C’est ainsi que j’ai eu la chance de récolter mon premier dindon.

Par la suite, j’ai découvert que les années se suivent mais ne se ressemblent pas. Le comportement des dindons peut changer beaucoup selon la température, la pression de chasse, l’endroit où ils se trouvent, etc. Les caméras de surveillance m’ont beaucoup aidée à comprendre leurs déplacements. J’ai constaté que le dindon sauvage est très routinier, il a tendance à repasser toujours aux mêmes endroits donc une info de plus qui peut faire la différence en période de chasse.

La prospection est aussi l’une des clés du succès. La veille si possible, installer votre tente le plus près d’où vous avez-vu les dindons se percher dans les arbres, il leur sera alors facile d’apercevoir vos appelants au lever du soleil et ça vous donnera des chances de plus pour qu’ils se dirigent vers vous!

Une chasse exceptionnelle​

L’oie blanche est une autre des chasses favorites de Marilyn.

Photo : Marilyn Soucy

Photo : Marilyn Soucy

L’oie blanche est une autre des chasses favorites de Marilyn. 

En conclusion, je vous souhaite à tous d’être conquis autant que moi par cette passion qu’est la chasse!

Maintenant, retournons au bois pour les préparatifs de la saison d’ours qui s’en vient!

La chasse à l’oie est elle aussi très populaire au printemps et c’est l’une de mes chasses favorites. Premièrement, pour le spectacle incroyable que les oies nous offrent lors de leurs vols, deuxièmement pour la proximité avec le gibier et troisièmement parce qu’il y a beaucoup d’action. Elle est super importante pour les cultivateurs, ceux-ci subissent beaucoup de dégâts sur leurs terres suite aux passages de ses grandes populations d’oiseaux. Ils sont souvent très contents de nous voir arriver au printemps pour leur demander la permission de chasser.

Plusieurs s’imaginent que cette chasse est difficile d’accès mais détrompez-vous! Elle nécessite plus de matériel mais j’ai réussi à faire de très belles chasses dans les premiers temps avec peu d’équipement. Étant seule souvent, j’utilise de plus petits appelants (silloSocks) qui sont plus facilement transportables dans les champs et j’en utilise en moins grande quantité (entre 50 et 100). Dans ce temps-là, lorsque j’utilise moins d’appelants, je les dispose oui selon le vent mais je fais attention de ne pas en faire un gros tas, j’essaie de prendre de la place le plus possible en faisant des petites familles en dehors de mon landing (l’endroit que je laisse vide devant moi pour tirer et où je veux que les oiseaux viennent se poser). Ça peut donner l’impression aux oiseaux qu’il y en a beaucoup plus par terre qu’en réalité. Il y a d’autres manières de procéder mais pour moi cette technique a fonctionné plus d’une fois. Cette chasse est exceptionnelle et elle vaut la peine d’être vécue une fois dans sa vie.

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