L’APPEL DE LA BERNACHE
Du mystère à la pratique!
PREMIÈRE PARTIE
L’APPEL DE LA BERNACHE
Du mystère à la pratique!
PREMIÈRE PARTIE
Petite histoire « sauvaginier »
Un jour je me trouvais à un champ de tir non loin de chez moi quand un grand gars carré comme une armoire m’interpelle. « Hey, serais-tu le guide qui chasse les outardes au bout du rang « secret » chez le fermier « untel » ? Je lui réponds oui sur-le-champ en lui demandant comment il m’a reconnu et pourquoi il me pose cette question. « Vois-tu, l’automne dernier le flyway des outardes était au-dessus de moi. Mais dès que les voiliers approchaient de mon champ, situé au sud du tien, ils bifurquaient vers ton installation sans hésiter une seconde. Au début, je me demandais bien ce que tu faisais de spécial. En écoutant un peu, j’ai bien compris. Le call, c’est vrai que ça marche !!! ». Plus tard il m’expliqua qu’un matin il avait apporté une lunette de rapprochement puissante pour voir si nous nous servions d’un appareil électronique pour émettre les appels! C’est de cette façon qu’il a pu me reconnaître au champ de tir.
L’appel de la bernache est sans contredit un élément essentiel au succès de la chasse à ce gibier. Je vous propose une série de trois articles sur l’art d’appeler les bernaches, que voici avec texte et courts extraits vidéo:
Appels de la bernache-1 : éléments de contrôle, mots clef et techniques de base;
Appels de la bernache-2 : cris et appels de base;
Appels de la bernache-3 : techniques et appels avancés.
Dans le premier article que voici, je vais tenter de faire le tour des éléments de contrôle et des techniques nécessaires pour réussir à produire les différents sons de chasse. Bien des modèles d’appeaux existent, mais celui que nous privilégions est très court. Pour l’instant, nous utiliserons l’expression anglaise half-breed dont l’anche dépasse un peu le bout de la fenêtre de la rampe de résonnance, ou short-reed, qui, au contraire, a l’anche qui entre un peu dans celle-ci. Dans les deux cas, ces appeaux demandent beaucoup moins d’air que les autres, du type flûte ou hybride, pour fonctionner. Allez consulter les vidéos qui accompagnent cet article (vers la fin), je vous explique de quoi sont constitués les deux types d’appeau (de même que la majorité d’entre eux), question de laisser plus de place ici aux explications techniques 😊.
Appels de la bernache-1
éléments de contrôle, mots clef et techniques de base;
Appels de la bernache-2
cris et appels de base;
Appels de la bernache-3
techniques et appels avancés.
Chasse et réalisme
Vous avez déjà entendu un groupe d’outardes au vol? On dirait une meute de chiens qui aboie à l’unisson. De loin, le son perçu est une sorte de « houwa » mêlé de notes hautes et basses. Selon de récentes études sur le comportement de cette espèce, les cris de basse tonalité sont émis par les adultes qui encouragent et dirigent les jeunes lors des vols en formation. Vous remarquerez que les échanges s’intensifient au moment de l’atterrissage et du décollage. Ce phénomène montre bien que les membres de la formation échangent entre eux car ces manœuvres demandent plus de coordination de la part de chaque individu. Les sons naturels ou de bases des flûtes sont très apparentés à ceux émis au vol. Les bernaches au sol interagissent aussi entre elles et avec celles qui volent ou se dirigent dans leur direction. Ce sont exactement ces échanges que le chasseur doit imiter. Les appeaux courts produisent des sons très proches de ceux émis au sol. Les jeunes surtout, les femelles et quelques mâles appellent tour à tour un groupe s’approchant ou passant au-dessus d’eux. Les appels au sol sont donc moins gutturaux et profonds que ceux produits par les adultes au vol car ils sont dominés par les voix hautes des jeunes oiseaux et des femelles. En résumé, il existe deux grandes familles d’appels pour la bernache; ceux de bienvenue, utiliser pour la socialisation (appel longue distance, gloussement ou cluck, double-cluck et murmures), et territoriaux souvent émis dans des situations de conflit ou comme avertissement (spit not, spit moan, train et turkey, ce sont les termes anglais généralement utilisés pour nommer ces cris). Les techniques expliquées ci-dessous s’appliquent davantage à la première catégorie, il faut bien débuter quelque part!
Deux sons de base composent les différentes catégories d’appels que peuvent émettre les bernaches: un grognement bas et nasillard suivi d’une glissade vers les hautes fréquences. Cela ressemble à une espèce de « Woou-at ». Le « Woou » représente la partie basse, le trait d’union indique la glissade et le « at » la fin plus haute de l’appel. Le passage entre les deux composantes de l’appel complet est ce qui est nommé un « cluck ». Ce n’est pas un « vrai son » en soi mais plutôt un effet sonore produit par le passage entre les deux fréquences, l’une basse et l’autre haute.
Tous les cris utiles au chasseur sont des versions modulées de ces deux sons. Dans une suite d’appels de chasse, les appels complets sont suivis immédiatement par des glissades ou des « clucks » successifs qui composent environ 75% des sons émis pour attirer une volée d’oiseaux à portée de tir. La panoplie des cris utilisés à la chasse comprend en gros cinq sortes d’appels: le « Woou-at » complet qui sert à attirer l’attention des bernaches de loin, le cri de bienvenue, un « at » qui est une version écourtée du premier, les « clukcs » et les « doubles clucks » qui seront décrits plus loin, les cris de nutrition ou murmure, et le rappel. Le cri de nutrition est une espèce de grognement nasillard « hon-hon-hon » rapides et bas que ces oiseaux font en se nourrissant ou lorsque quelque chose attire leur curiosité. Le rappel, un « Whoouuuuuuu » ou « Twi_Hhaaaaaaaa » exagéré suivi ou précédé d’un « cluck », est parfois émis par une bernache seule qui cherche un compagnon. Dans les situations désespérées ou rien ne fonctionne, c’est souvent le seul cri qui attirera les bernaches près de votre installation.
Comment fonctionne l’appeau court (half-breed)
La partie qui fait le plus souvent défaut dans l’apprentissage de l’appel de la bernache est l’établissement d’un lien entre le fonctionnement de l’appeau et l’imitation des cris naturels. Les techniques d’appel deviennent efficaces au fur et à mesure que cette boucle est fermée. Cette connaissance permet également de passer d’un type d’appeau à un autre avec assez de facilité.
Pour l’apprentissage de l’appel du canard, l’école de pensée popularisée par M. Wendel Carlson a permis de démystifier le lien entre le mode de fonctionnement des appeaux et l’imitation des différents appels. Trois éléments clefs contrôlent de concert le résultat final de l’appel ou du cri. Il s’agit de la pression d’entrée de l’air (forward pressure), la dimension de la cavité buccale (chamber dimension) et la pression de retour (back pressure). En résumé, en maintenant les deux autres éléments stables, plus la pression d’entrée de l’air monte plus la note émise sera haute et vice versa. Avec une flûte, la pression varie selon la contraction du diaphragme, avec les appeaux courts (half-breed) cette pression est plus stable. Par ailleurs, plus la dimension de la cavité buccale est grande, plus la note est basse. Cela est particulièrement important pour le contrôle des appeaux courts dont il est question ici. Vous verrez plus loin comment faire varier cette dimension au moyen de la langue. Enfin, plus la pression de retour est appliquée au bout de l’appeau, plus la note est basse. Le secret des appeaux courts half-breed ou short-reed réside dans les multiples manipulations de cet élément de contrôle. Retenez ce principe simple pour le reste des explications; les deux outils principaux pour le contrôle de ces appeaux sont la dimension de la cavité buccale, dirigée par la position de la langue et la position des mains et des doigts qui modulent la pression de retour. Ne vous en faites pas si vous avez de la difficulté à vous y retrouver. J’ai inclus un petit résumé des effets et impacts de ces éléments de contrôle à la fin, que nous avions survolé dans une autre parution (chronique d’août 2022), question de concentrer toutes ces informations au même endroit.
Lorsque l’on appelle le canard, le but est de maintenir, durant un « couac », les éléments de contrôle le plus stable possible. En agissant ainsi, on évite de faire glisser le son vers les hautes fréquences qui résulte en un crissement jamais émis par les canards! (voir vidéo, chronique août 2022). Pour la bernache, on cherche exactement à produire cet effet. On désire que l’anche change de mode oscillatoire pour produire un « cluck ». Le truc consiste à contrôler ce passage, ce qui n’est pas une mince affaire puisqu’il s’agit d’un processus dynamique très sensible aux éléments de contrôle mentionnés ci-dessus!
Appel de la bernache : présentation des parties d’un appeau de type court.
Appel de la bernache : les éléments de contrôle.
Technique de l’appel
En premier lieu, il importe de fermer la boucle entre les sons naturels et la prononciation de certains mots clefs importants. Oui, ces mots sont prononcés mais jamais réellement émis dans l’appeau, à l’exception des bourdonnements dont il sera question plus loin. Chez la majorité des appeaux à bernache, les mots clefs sont les suivants:
« Whouu » est produit en prononçant le mot « Thouu » ou « Douu » selon la morphologie de votre bouche;
le deuxième son, le « at », est initié par le mot « WhiT ».
Le tout forme le fameux « Thouu-WhiT » presque toujours mentionné par les différents fabricants d’appeaux. Encore une fois, le passage entre les deux produits est le fameux « cluck ». Toutefois, en réduisant la longueur de deux mots clefs on obtient le mot « TwhiT » qui produit un « cluck » où les deux sons de bases se confondent. L’ajout d’un « T » au début et à la fin de chaque cri correspond au mode de fonctionnement des anches de ces appeaux. En effet, ils permettent d’initier la vibration de l’anche dès la moindre arrivée d’air. Sans cette initiation, une quantité d’air est perdue inutilement et l’anche ne sautera jamais d’un mode d’oscillation à un autre. Ainsi, à la place d’un « Whou-a’t » naturel vous obtiendrez un « Wha-at » très énervant se rapprochant plus du cri du goéland que de celui de la bernache! Les deux « T », celui du début et de la fin sont très importants, l’appel ne sera jamais réaliste si l’un des deux est omis. Retenez cela pour le reste des explications!
À partir de la théorie des éléments de contrôle, du mode de fonctionnement de l’appeau et des manipulations que l’on peut y appliquer, comment produire ce cri avec les appeaux courts? Les quatre aspects techniques les plus importants à retenir sont :
- Le port en bouche de l’appeau,
- Les différentes positions de la langue pour initier et contrôler les appels (dimension de la cavité buccale),
- L’apport en air (pression d’entrée),
- Les positions des doigts et des mains (pression de retour).
Chacun de ces aspects est traité ci-dessous au moyen de photos et de petites illustrations.
Port en bouche et technique de soufflerie
Il n’y a pas de méthode universelle pour porter l’appeau en bouche. Ce qui importe le plus c’est que vous soyez confortable et que le tout soit bien scellé. La méthode que nous utilisons est la suivante; l’ouverture de l’appeau est d’abord appuyée sur les dents de la mâchoire supérieure puis l’appeau est déplacé un peu vers l’avant (schéma 1). La distance entre l’appeau et les dents dépend de la configuration de votre bouche et de votre mâchoire. N’oubliez pas, il faut absolument éviter les fuites d’air!
Le son des appels de bienvenue provient surtout du déplacement de la langue au cours de l’appel. C’est ce mouvement qui produit les deux sons de base. On peut aussi utiliser le diaphragme pour augmenter le volume de l’appel, mais en général, l’air est fourni de manière constante par celui-ci et c’est la langue qui module à la fois la dimension de votre cavité buccale et, dans une moindre mesure, la pression d’entrée de l’air dans l’appeau. Cette caractéristique confère deux qualités aux appeaux courts, d’une part, ils nécessitent moins d’air pour produire les sons, d’autres part, il est relativement plus facile de gagner de la vitesse lors de l’exécution d’appels successifs comparativement à une flûte. Vous pouvez vous servir du bout de la langue ou de l’arche. Il est plus facile de débuter avec l’arche car le bout de la langue est positionné derrière les incisives inférieures en tout temps ce qui réduit d’autant les possibilités d’erreur comme sur le schéma 1. Les schémas 2 à 4 vous aideront à saisir le mouvement que doit effectuer la langue pour cette technique. N’oubliez pas c’est le mouvement vertical de la langue qui fera le son et rien d’autre!
Après avoir déposé le bout de votre langue au bon endroit, l’arche de votre langue est recourbée vers le haut (schéma 2). Cela vous donne une sensation de bouche molle. Portez l’appeau en bouche, tenez-le par sa partie centrale pour l’instant, puis faite bouger votre langue, sans souffler trop fort, de haut en bas en prononçant le mot clef « Thouu-WhiT » (schéma 3 et 4). Vous remarquerez que l’effet de soufflerie débute lorsque l’arche de votre langue touche le pont de votre palais derrière les incisives supérieures et qu’elle se termine quand celle-ci touche de nouveau à cet endroit à la fin du « Witt ». De plus, vous verrez que votre bouche émet un léger sifflement au début et à la fin de l’appel. Ce murmure est la clef de l’appel avec les appeaux courts.
Schéma 1 – Mise en bouche de l’appeau
Schéma 2 – Contact avec le palais
Schéma 3 – Prononciation du mot clef « Thouu »
Schéma 4 – Prononciation du mot clef «WhiT »
Deux points sont très importants à ce stade-ci; l’arche doit toucher deux fois le pont de votre palais ou une partie de l’appel manquera, et l’air doit affluer par le haut de celui-ci. Lorsque vous terminez un appel, l’arche de la langue se trouve en haut sur le pont du palais (schéma 2), pour refaire l’appel, il vous suffit de redescendre l’arche de votre langue vers le bas à partir de votre palais en reprenant les syllabes « Thouu » en descendant et « WhiiT » et en remontant la langue vers votre point de départ (schéma 4). Il faut aussi exagérer la courbure de la langue vers le bas au moment de prononcer la première note puis remonter brusquement de manière assez sèche. Pourquoi? Dans un premier temps, en aplatissant l’arche de votre langue vous créez deux effets qui ont comme conséquence de faire descendre la note émise par l’appeau. La dimension de la chambre de résonance, votre cavité buccale, augmente, et la pression d’entrée diminue un peu. Plus vous descendez l’arche de la langue plus la note est grave. Lorsque vous sentez que l’appeau vibre et bourdonne bien avec le mot « Thouu » c’est que votre technique est correcte. Dans un deuxième temps, vous remontez rapidement l’arche jusqu’à ce qu’elle claque sur le pont du palais. La pression d’entrée augmente automatiquement et la dimension buccale diminue. La combinaison de ces deux effets fait « sauter » l’anche sur un second mode oscillatoire beaucoup plus élevé jusqu’au moment où l’afflux d’air est arrêté. Vous devriez sentir et entendre ce claquement si la technique est bien exécutée. Ces explications peuvent paraître longues, mais toute la technique de l’appel avec cet appeau repose sur ces principes. Le reste c’est de la pratique et des manipulations des sons de base émis par l’appeau. Les doigts et les mains entrent en jeux à ce moment-ci!
Appel de la bernache : mise en bouche de l’appeau et position des mains.
Appel de la bernache : technique de soufflerie.
Jeux de main jeux de vilains, surtout pour les bernaches !
Mais le vrai secret du petit appeau à bernache est sans contredit les effets de pression de retour ou de back pressure produits par les paumes et les doigts des deux mains. Pour un droitier, l’appeau est tenu par le milieu dans le creux situé entre le pouce et l’index. Le pouce maintient l’appeau en place à lui seul en l’appuyant fermement contre l’auriculaire (photo 1). Cela vous permet de libérer l’index et le majeur qui serviront plus tard pour faire varier la pression de retour. Vous refermez ensuite la main autour de l’appeau en laissant une petite fenêtre au niveau du majeur, le doigt suivant étant placé directement au bout de celui-ci (photo 2). Avec cette main, il y a trois façons de tenir l’appeau selon le volume et la précision des appels désirés. Pour les appels rapprochés, la main gauche peut être positionnée de manière à former un habitacle avec la droite (photos 3 et 4). La technique est simple, les paumes et les pouces des deux mains sont placés l’un contre l’autre et les deux premiers doigts de la main gauche sont déposés par-dessus celle qui tient l’appeau (photo 5). En ce qui concerne la seconde position de la main gauche, il s’agit simplement, en partant de celle décrite ci-dessus, de relever les doigts d’un coup en les gardant fermés (non-illustré). Pour les appels de longue distance, forts et peu précis, la main droite est ouverte de la manière dont quelqu’un s’en sert pour interpeller une personne de loin (photo 6). L’autre main est placée de manière à former un entonnoir avec celle de droite.
À partir des trois positions de base de la main qui tient l’appeau et de celle qui exerce une pression de retour vous pouvez déjà produire neuf cris différents. En augmentant la force de l’entrée d’air disons de trois manières: douce, moyenne et forte, vous obtenez une possibilité de 27 sons très différents. De conjoncture avec ces différentes techniques, l’ajout d’un effet vibrant à l’aide de la partie haute de la gorge (dont il sera question dans le prochain article), vous procurera des possibilités de produire des sont différents dont le nombre maximal dépendra seulement de votre imagination! Un dernier conseil: pratiquez-vous toujours en ayant à l’esprit la production de sons d’une série d’appel bien précise. Émettre n’importe quel son tout venant et à tout vent ne vous rendra pas service, il sera très difficile par la suite de perdre les mauvaises habitudes acquises durant ces sessions cacophoniques! Les meilleurs musiciens n’ont-ils pas développé leur talent en commençant par faire des milliers de gammes NON ? Sur ce, bonne pratique !
Résumé des techniques d'appel
Trois principes à respecter à la lettre:
1- Au tout début de l’apprentissage, on n’improvise jamais (jam session) ou on lance une série de sons sans avoir une idée en tête avant de commencer;
2- Ayez une technique pure et constante lors de vos pratiques, organisez-vous pour ne faire varier qu’un seul élément de contrôle à la fois (mains stables, pas de gorge ou de changement de poussée d’air);
3- Ne répétez jamais une mauvaise technique. Si vous manquez un appel plus d’une fois cessez de le faire immédiatement et retournez vers un cri de base.
Mots clef:
Thouu-WhiT = appel longue distance,
TWhiT = cluck, Tic – TWihT et TWihT- Tah : double cluck,
Thou-WhiiiiiT et TWihT- Haaaa = cri de rappel (2 niveaux).
Trois éléments de contrôle repris de la chronique :
1- Pression d’entrée de l’air (forward pressure)
2- Pression de retour (back pressure) voir les photos ci-dessus
3- Dimension de la cavité buccale (cavity dimension) voir schémas ci-dessus
Interagissent entre eux, plus facile d’apprendre à appeler en n’en faisant varier qu’un seul à la fois.
Pression d’entrée d’air:
Pression principale contrôlée par le diaphragme;
Pression secondaire contrôlée par la langue (accélération à la sortie de l’appeau)
Passage entre les basses et hautes fréquences donne le fameux « cluck »
Anche qui vibre contre une rampe sonore :
➕ de poussée d’air = ⬆️ tonalité et saut d’octave (et volume)*
* Selon compensation par les autres éléments de contrôle.
Pression de retour
Crée un coussin d’air sous l’anche (appliqué avec les doigts et/ou la main) baisse de la tonalité
Obstacle (doigts ou main) au bout de l’appeau :
➕ de restriction = ⬇️ tonalité
Dimension de la cavité buccale
Forme une caisse de résonnance qui fonctionne de concert avec l’appeau
Caisse de résonnance : ➕ grande cavité = ⬇️ tonalité
Une bonne technique d’appel de la bernache pourra faire la différence entre des oiseaux passant à portée de tir et d’autres demeurant loin des appelants…